Bucarest, 22 fév/Rompres/ - Les résultats des investigations déroulées jusqu’à présent au niveau local ont confirmé que sur le territoire de la Roumanie il n’y a pas eu de centres de détention secrets de la CIA et que nul officiel roumain n’avait été impliqué dans la privation illégale de liberté de quelque personne que ce soit, écrit-on dans la réponse que le ministère des Affaires étrangères de Bucarest avait remise au Secrétaire général du Conseil de l’Europe.
"Aucune enquête déroulée au niveau interne ou international n’a été de nature à conduire à la présentation de preuves substantielles qui puissent confirmer ces théories à l’égard de la Roumanie", indique un communiqué de presse du MAE.
La réponse à l’investigation initiée par l’officiel européen en vertu de l’art. 52 de la Convention européenne des Droits de l’Homme a été élaborée en consultation avec toutes les institutions roumaines compétentes et elle présente le cadre juridique interne, ainsi que les dispositions des traités internationaux pertinents auxquels la Roumanie est partie et qui offrent des garanties pour prévenir les éventuelles mises en arrestation secrètes de certaines personnes sur le territoire du pays.
Par l’intermédiaire du communiqué de presse, le MAE rappelle que les autorités roumaines ont constamment manifesté leur disponibilité pour contribuer à formuler des réponses aux enquêtes en cours, sur les plans interne et international.
En conséquence, la réponse des autorités roumaines reprend les conclusions des enquêtes déroulées jusqu’ici sur le plan interne, ayant confirmé que sur le territoire de la Roumanie il n’y a pas eu de centres de détention secrète et que nul officiel roumain n’a été impliqué de quelque manière que ce soit dans la privation illégale de liberté d’une personne.
[Roumanie.com]