Les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne ont approuvé officiellement, le mardi 17 octobre, à Luxembourg, le Rapport de la Commission européenne qui recommandait l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’UE le 1er janvier 2007, écrivent les journaux.
Le Premier ministre Calin Popescu-Tariceanu prendra en compte sept candidats au poste de commissaire européen, tous faisant partie de la coalition au pouvoir, informent Evenimentul Zilei et d’autres journaux.
Le quotidien Gândul relève que "les libéraux et les démocrates n’ont pas réussi à convenir sur "le ministre" du "gouvernement" de l’Europe, la question étant évitée à la réunion des leaders de l’Alliance D.A. PNL-PD tenue au début de cette semaine". "Après quelques discussions générales lors desquelles on a établi que le futur commissaire européen devait ne pas avoir eu de relations avec les anciennes structures communistes, les libéraux et les démocrates se sont bloqués, chaque parti essayant d’adjuger le poste tant par des négociations que par du lobby extérieur. La lutte est justifiée par le fait qu’un portefeuille européen signifie dans le plan interne un gain d’image et de crédibilité pour le parti qui le détient, représentant à la fois un avantage dans une éventuelle campagne électorale pour les élections anticipées. Le poste de commissaire fera croître l’importance politique à l’étranger du parti qui a fourni le commissaire en question", écrit Gândul.
Le quotidien Adevarul relève que les Roumains éliront leurs europarlementaires l’été prochain. Dès septembre 2005, la Roumanie a 35 observateurs au Parlement européen, rappelle Adevarul, qui ajoute que ceux-ci deviendront au 1er janvier 2007 des députés provisoires jusqu’à l’organisation des élections pour le PE. Les actuels observateurs roumains devront opter entre le statut de sénateur ou député au Parlement national et la qualité de parlementaire européen, souligne le quotidien mentionné.
"Stolojan sera conseiller à Cotroceni encore 15 jours", écrit Evenimentul Zilei, qui relève que Theodor Stolojan a démissionné de la fonction de conseiller présidentiel pour des questions économiques pour se dédier à la plate-forme alternative de construction de la droite. Le président Traian Basescu a estimé mardi à Târgu Mures /centre/ que la démission de son conseiller était un acte de bon sens auquel on était arrivé d’un commun accord. Le même quotidien ajoute que le président a déjà pensé à une personne qui remplace Stolojan. Relativement à ce sujet, le journal Adevarul écrit que "Stolojan abandonne le Palais de Cotroceni pour la révolte anti-Tariceanu".
Cotidianul constate que la plate-forme politique lancée à Pitesti /sud/ par "le groupe Stolojan" "n’a produit pour le moment aucune secousse au Parti national libéral /PNL/". Trois jours après la lancement de celle-ci, les sections du pays restent, dans une majorité accablante, du côté de l’actuelle direction, mentionne Cotidianul.
[Roumanie.com]