L’Église orthodoxe roumaine se trouve après la mort du patriarche Teoctist dans un moment important de son existence, relève Adevarul, ajoutant que ’le danger majeur est représenté par une rupture entre les hiérarques conservateurs et les prélats à vues oecuméniques’.
D’autres risques auxquels l’Église orthodoxe roumaine devrait faire face sont, selon le quotidien cité, ’la subordination totale devant les pressions politiques’, ’l’autisme face aux renouvellements exigés par les jeunes, la perte des fidèles et de la sympathie dont l’église jouit encore’.
Le journal Ziua est d’avis que l’élection du nouveau patriarche serait ’dans la main du milieu politique et d’affaires de Roumanie’.
La fin brutale du patriarche, hospitalisé pour une banale opération de prostate, donne à Cotidianul l’occasion de faire un appel au ministère de la Santé et aux autorités de l’État pou ’éclaircir les circonstances du décès du patriarche’. Le journal met en discussion ’la probité d’experts médicaux, ainsi que la qualité de l’acte thérapeutique’.
’L’héritage’ laissé à l’Église par Teoctist est présenté dans Cotidianul : ’La Bible de Serban Cantacuzino, imprimée de manière somptueuse. La reprise du dialogue avec les gréco-catholiques. La réunion ’Hommes et religions’ de Bucarest, en coopération avec l’organisation catholique Sant Egidio. La visite de Jean Paul II, avec tout son impact panorthodoxe. L’Église métropolitaine de Bessarabie. La promotion d’une nouvelle génération de hiérarques, dans la sélection desquels ont compté en égale mesure les diplômes et la responsabilité ecclésiastique. La première administration canonique de la diaspora roumaine de date récente. Une multitude d’établissements de culte faits ou refaits dont Sf. Spiridon Vechi. La solidarité avec les Serbes (martyrisés) et le courage de ’fâcher’ Alexei II, son homologue de Moscou.’
[Roumanie.com]