Pour que Bucarest devienne "viennois", dix millions d’euros seront investis en 2006.
Parmi les solutions retenues par les édiles afin de transformer Bucarest en une ville visible du point de vue touristique il y a : l’installation d’infokiosques électroniques, la rénovation du centre historique et la restauration des statues ; ce ne sont que quelques unes des solutions proposées par les élus. Ils veulent suivre le modèle viennois, capitale dont les revenus financiers proviennent en grande partie du tourisme.
Le premier pas sera la réfection de l’ancienne écluse située dans le parc de Herastrau, et qui sera prête au mois d’août.
"Les touristes pourront monter sur les bateaux-mouches dans le parc de Herastrau (la zone de Baneasa) ; les bateaux passeront ensuite dans la partie où se trouve le Musée du village, sortiront par l’écluse de la zone de Floreasca et ils parcourront le même trajet en sens inverse. La promenade durera une heure et demie" explique le maire adjoint de la capitale.
On envisage aussi la création de 30 "infokiosques" dans le centre ville. Il s’agit de bornes d’informations à l’aide desquelles on peut se renseigner sur les horaires des musées ou ceux des cinémas et même les horaires des bus qui circulent dans la zone respective.
Dès le mois de mai 2007, n’importe qui pourra visiter l’intérieur de l’Arc de triomphe en traversant un tunnel souterrain.
Les représentants des agences de tourisme disent que la plupart de ceux qui visitent Bucarest arrivent dans la ville pour d’autres raisons. "Le nombre d’étrangers qui visitent la capitale a doublé ces dernières années grâce au tourisme d’affaires. Certains profitent de cette occasion pour visiter la ville. La notion de "city-break", c’est-à -dire passer un week-end dans une capitale, qui s’est beaucoup développée dans de nombreuses villes comme Budapest, Prague, ou Vienne, n’existe presque pas pour Bucarest. Les tour operators disent que la ville de Bucarest se vend difficilement. "Il faudrait des tarifs moindres en ce qui concerne les compagnies aériennes" affirme Gheorghe Fodoreanu, président de l’ANAT. "La ville est abîmée tant par les démolitions du temps de Ceausescu, que par les nombreuses constructions qui ne sont pas encore terminées" explique-t-il. Il soutient que l’été prochain ce sera encore plus difficile à cause des travaux d’infrastructure.
Un tour classique de la capitale dure cinq heures, et comprend le Palais du Parlement, le Musée du village, le Palais de Cotroceni et la Patriarchie (N.d.T. : siège du Patriarche orthodoxe). Pour ceux qui veulent visiter surtout les palais roumains, les agences de tourisme organisent une visite qui comprend le Palais de Cotroceni, le Palais Sutu, le Palais Royal, Stirbei et Mogosoaia. On organise des excursions à pied dans les zones Hanul cu Tei, Lipscani, l’église Stavropoleus, Covaci, la Cour des verriers, le Boulevard Victoriei. Pour un tour "shopping", les tour operators s’orientent en fonction du budget des touristes. La plupart d’entre eux préfèrent aller à Marriott, ou au World trade plaza. [source : Evenimentul zilei]
[Roumanie.com]