La rentrée des classes est un sujet abordé par la totalité des journaux de ce lundi. La nouvelle année scolaire commence du pied gauche, compte tenu que 40% des établissements scolaires n’ont pas encore reçu l’autorisation sanitaire et que sur les fonds financiers octroyés par le gouvernement pour des travaux de réhabilitation, les écoles n’ont dépensé que 18%, écrit Romania Libera.
Les conditions sont mauvaises, car l’argent aurait été orienté vers les localités ayant des maires libéraux, estime pour sa part Cotidianul.
Evenimentul Zilei se penche sur le même thème et note que l’année scolaire commence ce lundi pour près de 2,5 millions d’élèves.
Les personnalités politiques demandent aux élèves d’apprendre pour se forger un avenir
Bucarest, 17 sept /Rompres/ - Présent à l’École No 1 de Mogosoaia /au nord de Bucarest/, le Premier ministre Calin Popescu-Tariceanu a adressé aux élèves qui ont commencé ce lundi leur première année d’école élémentaire l’appel à bien apprendre, au bénéfice de leur propre avenir, un appel qu’il a même écrit au tableau noir, après avoir, bien sûr, fait sonner la cloche de la rentrée scolaire.
Calin Popescu-Tariceanu a insisté, dans son discours, sur l’importance des professeurs en tant que modèles de vie pour leurs élèves.
’’Nous avons grand besoin de redécouvrir le maître d’école de vocation, le mentor, le professeur dont on se souvient même après 30 ans, après 50 ans. La Roumanie a besoin de professeurs pour éduquer les enfants, leur inculquer le courage de dire et de reconnaître la vérité, de penser librement et d’apprécier l’honnêteté. Une éducation qui apprécie la démocratie et la liberté et, non point en dernier lieu, qui apprend aux enfants le bon sens élémentaire. C’est pourquoi, je crois fortement que les élèves ont besoin de mentors véritables, qui sont, en premier lieu, les instituteurs, puis les professeurs, et non pas de soi-disant idoles créées sur le petit écran’’, a dit le Premier ministre.
Le Premier ministre Calin Popescu-Tariceanu a également relevé que ’’l’école ne doit pas être une fabrique de diplômes’’, mais doit, plutôt, former des caractères, des gens capables de penser seuls, en offrant ainsi aux élèves une éducation solide pour la vie.
Selon lui, dès lors que le Gouvernement va allouer, en 2008, 6 pc du PIB à l’éducation, le personnel enseignant et la communauté locale devront avoir un mot à dire plus grand concernant la dépense de l’argent et le choix de programmes scolaires adaptés au marché de la main d’oeuvre.
L’UDMR soutient l’étude différenciée du roumain jusqu’à la fin du lycée
Bucarest, 17 sept(Rompres) - L’Union démocratique magyare de Roumanie (UDMR, au pouvoir) soutient la nécessité de l’étude différenciée du roumain jusqu’à la fin du lycée par les élèves appartenant aux minorités nationales.
Le président de l’UDMR, Marko Bela, a déclaré ce lundi à Târgu Secuiesc (centre), où il a participé aux cérémonies de la rentrée des classes, que la langue roumaine devait être enseignée ’plus efficacement’ aux élèves des classes appartenant aux minorités nationales pour qu’ils puissent l’apprendre plus facilement. Marko Bela a précisé que l’apprentissage devrait avoir lieu selon ’d’autres manuels et d’autres programmes’ que ceux destinés aux élèves qui ont le roumain pour langue maternelle.
Le leader de l’UDMR a mentionné que la langue officielle était étudiée de manière différenciée seulement à l’école primaire, l’UDMR envisageant de modifier la loi de l’enseignement, de sorte que ce système soit élargi jusqu’à la fin du lycée.
L’idée de la révision de la méthodologie d’enseignement du roumain aux classes appartenant aux minorités nationales est soutenue aussi par le président Traian Basescu. Peu après la visite effectuée dans les dép. Harghita et Covasna (centre), le chef de l’État a déclaré que la manière dont les enfants hongrois étaient aidés à apprendre le roumain était ’non productive’, disant que le programme scolaire devait être adapté à la réalité parce que bon nombre de ceux-ci, surtout du milieu rural, ne parlaient pas le roumain en famille.
’Commencer l’école primaire par un manuel qui se ressemble beaucoup à un manuel destiné aux enfants roumains est non productif’, disait Traian Basescu.
Le président a ajouté que le roumain devrait être enseigné à ces classes tout comme les langues étrangères, déclaration qui a déclenché bien des protestations dans le pays aussi de la part de ceux qui soutiennent que la langue officielle de l’État ne peut et ni ne doit être traitée comme une langue étrangère par aucun des citoyens du pays.
[Roumanie.com]
Imprimer cet article
