Bucarest, 25 fév/Rompres/ - Le jour qui précède le début du carême, cet an le 26 février, est connu sous le nom du Dernier jour gras, étant consacré à la réconciliation.
Les habitants de la campagne conservent de nos jours, avec grande rigueur, les traditions liées à la période du jeûne le plus long, ayant 40 jours.
Le Dernier jour gras est surtout un jour de la réconciliation. Selon la tradition, les jeunes se rendent aux personnes plus âgées pour se faire pardonner. Celles-ci, vêtues en habits de fête, écoutent solennellement la demande de pardon. Tous baisent la main de celui qui pardonne. Au déjeuner participe seulement la famille. Dans l’après-midi, les coupels mariés se rendent chez leurs parrains de noces.
Après le Dernier jour gras, tout bon chrétien doit respecter trois principes : ne pas parler mal, le jeûne et la pitié. Les dimanches qui suivront représentent des étapes illustrant de façon symbolique, par des exemples, des moments de la dernière partie de la vie terrestre de Jésus.
Après la longue période entre Noël et Pâques, sans interdictions alimentaires et libre à toute distraction, l’homme doit penser à la purification du corps et à l’élévation de l’âme. Dans le calendrier orthodoxe, le Dernier jour gras a deux étapes qui mènent graduellement au jeûne : le dimanche du Dernier jour gras de viande /26 février/ et dimanche du Dernier jour gras de fromage /5 mars/.
Dans les villages roumains, le Dernier jour gras était le point central d’une période de deux semaines dont la première était bien remplie de rituels caractéristiques à la fin de l’hiver /la Semaine des Fous/ et l’autre fêtait le début de l’année agraire et l’arrivée du printemps.
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