La Technologie de l’Information en éducation sera le thème central du XIe Sommet de la Francophonie qui sera accueilli, pour la première fois, par la Roumanie entre le 27 et le 29 septembre.
L’idée à la base de ce débat est, d’une part, le fait que l’utilisation des technologies de l’information dans l’enseignement est devenue une nécessité, et de l’autre, qu’il y a cependant de grands décalages, étant donné le niveau différent d’accessibilité et d’utilisation dans divers coins du monde.
Le Sommet de la Francophonie se propose d’amener au centre du monde politique, économique, parlementaire et des médias francophones plus de 65 chefs d’Etats et de gouvernements des pays membres de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), parlementaires, hommes d’affaires et journalistes du monde entier.
La langue française, commune pour tous les Etats participants, sera cette fois-ci, une ocasion pour la consolidation du statut de la Roumanie sur le plan régional, européen et international, ainsi que pour la promotion de sa politique extérieure.
Les objectifs de la Francophonie sont établis par la Charte de l’Organisation et visent à instaurer et consolider la démocratie, à la prévention, la gestion et au règlement des conflits, soutenir l’état de droit et les droits de l’Homme, intensifier le dialogue entre la connaissance mutuelle, consolider la solidarité par l’intermédiaire des actions de coopération multilatérale, promouvoir l’éducation et la formation.
L’évolution politique de la Francophonie a commencé en 1960, comme une organisation de coopération culturelle et technique des Etats de la langue française. La Francophonie a développé ces neuf dernières années un côté politique de plus en plus accentué. Lors du sommet de Hanoï, qui s’est tenu en 1997, l’Organisation a introduit la fonction de secrétaire général. Le processus de redéfinition s’est poursuivi à l’occasion de la Conférence ministérielle de Bucarest, en 1998. La Charte de la Francophonie, adoptée à cette occasion-là devait subir des amendements et ensuite des modifications radicales à la Conférence ministérielle, Antananarivo, en novembre 2005.
Un des moments les plus importants de l’affirmation politique de la Francophonie a été l’approche en l’an 2000 (Bamako, Mali) de la problématique de la démocratie, de l’état de droit et de la protection des droits de l’Homme, les participants ayant adopté une décalaratoon qui est devenue cadre de référence quant à la position francophone.
Lors de la conférence de Bamako, la Francophonie a montré que le principe de cette structure est extrêmement généreux mais que des problèmes existent quant à sa mise en oeuvre.
A la suite de la tendance à la redéfinition des paramètres politiques, le Sommet de Beyrouth (2002) et celui d’Ouagadougou (2004) ont défini les futures lignes d’action de l’Organisation. Les participants ont décidé d’adopter une nouvelle Charte de la Francophonie, ce qui s’est passé lors de la CMF d’Atananarivo en novembre 2005. La Francophonie a adopté à son Sommet de 2004 un Cadre stratégique décennal soutenu par un Plan quadriennal, qui établissent ses lignes directrices d’action.
La Roumanie, en tant que pays organisateur de la XIe Conférence des chefs d’Etats et de gouvernements des pays qui ont en commun la langue française, détient, conformément aux dispositions de la Charte, la présidence de la Conférence ministérielle de la Francophonie. La Roumanie maintiendra la présidence du Sommet jusqu’à la future Conférence en l’an 2008.
[Roumanie.com]