L’intégration européenne ne veut pas dire la prospérité immédiate, affirme l’Association des Hommes d’Affaires, en avertissant que les sociétés roumaines seront obligées de supporter des coûts très élevés dans la perspective de l’adhésion.
Le Président de l’Association, Florin Pogonaru, a estimé que le Produit Intérieur Brut du pays ne va pas croître d’une manière spectaculaire et que le rythme des investissements étrangers ne sera pas accéléré de manière substantielle après l’adhésion. Il a pris comme exemple la Grèce, où l’utilisation inefficace des fonds européens - à cause de la corruption principalement - a provoqué une baisse du PIB par habitant, de 70 % par rapport à la moyenne européenne cinq ans avant l’adhésion, à 61 % dix ans après l’adhésion.