La Commission nationale de Pronostic estime que le PIB enregistrera une croissance significative en 2007, s’attendant à ce que la majoration du volume d’activité, surtout dans le bâtiment et les services, contribue à un progrès économique de 6,5 pc, écrit Economistul.
"Bien qu’un PIB en croissance apparaisse, nous ne voyons pas aussi une avance adéquate du bienêtre", observe l’éditorialiste de Jurnalul National. Selon lui, le fait que "prochaienement, à notre adhésion à l’UE, d’ici un mois et quelques jours, les magasins auront des encaissements accrus" est une perspective menaçante pour les économistes.
"Si la production d’revêt pas son sens réel, celui de fournisseur de biens et services pour la consommation, d’emplois et argent, nous aurons des problèmes avec l’inflation et avec le déficit de la balance de paiements", conclut l’anlyste.
Sous le titre "Les investisseurs made in Romania peuvent être comptés sur les doigts de la main", le quotidien Romania libera constate que l’expansion économique des sociétés roumaines n’est qu’à son début.
"La Roumanie continue à encourager l’implantation de bien des investisseurs et, bien que la moitié des fonds destinés aux affaires des pays de l’Europe du Sud-Est se retrouvent dans notre économie /environ 8 milliards d’euros, somme record estimée pour la fin de 2006/, ce flux d’investissements vient surtout de l’étranger parce que les compagnies roumaines ne sont pas parvenues à la maturité et au développement nécessaires pour s’élargir et obtenir du profit des marchés régionaux et internationaux", écrit le journal cité.
Les débats au sujet de la privatisation de la compagnie Petrom et de la croissance des prix des gaz, la réunion du Conseil suprême de Défense du Pays /CSAT/ des prochains jours retiennent aussi l’attention des quotidiens bucarestois de ce lundi.
Romania libera écrit que "la réunion du CSAT au sujet de la privatisation de la Petrom a déclenché une tempête dans le système énergétique. A Bucarest est arrivé immédiatement Wolfgang Ruttensdorfer, président d’OMV, actionnaire majoritaire de la Petrom. Le jour-même de l’arrivée du boss autrichien, OMV et Petrom ont donné des communiqués qui louaient les "bienfaisances" de la privatisation. Entre temps, le système énergétique a été secoué par la suspension de leurs fonctions des directeurs des sociétés Électrica et Romgaz."
Selon l’éditorialiste de Cotidianul, "le CSAT aura assez de sujets à débattre, mais la réalité de fond est le problème du contrôle d’État sur l’exploitation et la distribution d’énergie ou, au contraire, la concession du marché de l’énergie et, simultanément, de la capacité de formuler une ligne politique souveraine".
"La fabrique d’autos de Craiova sera lancée à la privatisation après la clarification du problème des dettes à l’État, qui reviennent à Daewoo Motor Corée, ancien actionnaire majoritaire de la compagnie", écrit Adevarul, relevant que le ministre de l’Économie, Codrut Seres, a affirmé que les investisseurs coréens ont reçu en 1994 une série de facilités et que "les institutions de l’État devront constater à présent en quelle mesure le contrat a été respecté".
[Roumanie.com]