L’économie roumaine a un potentiel de croissance de près de 7% par an d’ici à 2009, dépassant le niveau atteint les années passées, écrit Ziarul Financiar, qui cite Ion Ghizdeanu, président de la Commission nationale des Prévisions. Ion Ghizdeanu précise que ’’le potentiel de croissance a augmenté grâce aux investissements étrangers et à l’augmentation de la productivité’’.
’’Les débats qui ont lieu ces jours-ci en marge de la privatisation de Petrom et de la hausse des prix du gaz naturel auront des effets y compris sur la privatisation des trois gros distributeurs d’électricité sur lesquels l’Etat a encore le contrôle : Electrica Muntenia Nord, Electrica Transilvania Sud et Electrica Transilvania Nord’’, écrit Adevarul. Le journal insère aussi la déclaration du ministre roumain de l’Economie et du Commerce, Codrut Seres, selon qui les délais de privatisation des distributeurs d’électricité seront prolongés.
La privatisation de la société Romgaz n’a pas avancé, elle non plus, remarque Economistul, ajoutant que le processus de privatisation de Romgaz était à présent à son niveau connu en 2005. Economistul cite lui aussi le ministre Codrut Seres, qui se dit d’accord avec l’opinion du chef de l’Etat, Traian Basescu, qui qualifie de nécessaire une analyse des résultats des privatisations de jusqu’à présent dans le secteur énergétique, y compris, en ce qui concerne la privatisation de la compagnie Petrom.
Evenimentul Zilei se penche lui aussi sur le contrat de privatisation de Petrom, qui fera l’objet d’une analyse la semaine prochaine en séance du Conseil Suprême de Défense du Pays (CSAT). Evenimentul Zilei informe que le président de l’OMV a été convoqué à Bucarest pour des discussions en marge de quelques aspects du contrat de privatisation de la compagnie Petrom. ’’L’analyse du CSAT n’apportera pas l’annulation du contrat, mais seulement, son exposition, situation qui pourrait valoir à l’OMV ainsi qu’à la compagnie de conseil Credit First Suisse Boston&ING Barrings un scandale et une mauvaise réputation sur le marché’’, souligne l’éditorialiste d’Evenimentul Zilei.
’’La Roumanie est le seul pays dans lequel l’Etat a perdu le contrôle sur les ressources naturelles’’, titre Romania Libera, présentant les dernières évolutions dans cette question.
’’Bien que les importateurs augmentent pendant la période d’hiver la pression en ce qui concerne la demande de devises, ce qui devrait conduire à une baisse du taux de change, le leu (monnaie nationale de la Roumanie, lei au pluriel, ndlr) continue à se renforcer par entrées de fonds spéculatifs, mais ceux-ci ne savent pas exclure une crise de dépréciation de la monnaie nationale’’, note Adevarul, dont la conclusion est que ’’le leu roumain est encore trop petit pour faire face à des mouvements de milliards d’euros’’.
’’Leuro glisse vers 3,48 lei’’, titre Ziarul Financiar, précisant que la monnaie européenne s’est stabilisée jeudi au-dessous de 3,5 lei et ’’les cotations sur le marché continuent à glisser légèrement sur le fond d’un mouvement régional dans le cadre duquel les joueurs spéculatifs ont vendu des devises’’.
[Roumanie.com]