Bucarest, 13 juin(Rompres) - Le deuxième tour des élections municipales qui se tiendra le dimanche 15 juin en Roumanie et les récentes affirmations faites par le président Traian Basescu à une chaîne tv sont les principaux sujets des quotidiens bucarestois de ce vendredi.
’La bataille pour la capitale est la bataille pour la Roumanie’ est le titre sous lequel le journal Romania libera écrit du deuxième tour des élections municipales. Les résultats des élections de dimanche prochain pourraient influencer de manière significative le score du scrutin législatif de l’automne prochain, selon l’opinion de plusieurs analystes et sociologues interviewés par le journal. Ceux-ci disent que les maires attirent des votes politiques pour les partis parce que bien des Roumains votent les puissants. Ils sont également d’avis que ’qui gagne Bucarest gagne le sélections générales’.
Jurnalul National publie un commentaire intitulé ’La clé des élections de la capitale - l’électorat du Parti national libéral (PNL, au pouvoir - ndlr)’. ’Le PNL a la responsabilité du résultat du dimanche 15 juin pour la mairie générale de Bucarest. Malgré le score modeste obtenu à Bucarest - Ludovic Orban 11,85% et le PNL 11,77% -, le potentiel de vote d’environ 12% des libéraux sera décisif pour basculer les urnes soit vers Sorin Oprescu, soit vers Vasile Blaga’, est-il dit dans le commentaire.
’Basescu annonce un Premier ministre démocrate et un gouvernement minoritaire PD-L (le Parti démocrate-libéral, opposition - ndlr) après les élections’, informe le quotidien Gândul. ’Le président Traian Basescu avertit à mots couverts le PNL et le PSD (le Parti social démocrate, opposition - ndlr) de ne pas se faire de plans de gouvernement après les élections législatives parce qu’il veut désigner un Premier ministre démocrate, chef d’un gouvernement PD-L, même minoritaire. Dans une interview accordée mercredi à la chaîne Tele M de Iasi (est de la Roumanie), le chef de l’État a regretté de nouveau d’avoir nommé comme Premier ministre, en 2004, Calin Popescu-Tariceanu, disant que, s’il avait désigné un chef d’exécutif du parti démocrate, il aurait travaillé mieux avec le Palais de la Victoire (siège du gouvernement - ndlr)’, écrit Gândul. Le président a affirmé qu’après les prochaines élections la possibilité existait de former un gouvernement minoritaire, si aucun des partis n’obtenait 51% des voix.
La campagne électorale prendra fin samedi à 7h00
Bucarest, 12 juin /Rompres/ - La campagne électorale en Roumanie en vue du deuxième tour du scrutin municipal prendra fin le samedi 14 juin à 7h00.
Selon une décision du Bureau électoral central (BEC), il est interdit, à partir de cette date, de continuer la propagande électorale consistant en l’affichage, le lancement et la distribution de matériels électoraux de tout type. Dérouler toute action de ce genre 24 heures avant le 15 juin, date des élections, signifie transgresser la loi no 67/2004 sur les élections municipales.
La campagne électorale pour le deuxième tour du scrutin municipal utilisant les moyens de l’audiovisuel prendra fin le jeudi 12 juin à 24h00, a décidé le Conseil National de l’Audiovisuel.
Les électeurs pourront se présenter aux urnes le 15 juin de 7h00 à 21h00. Un allongement de cet horaire est possible si plusieurs personnes attendent, à l’intérieur d’un bureau de vote, à l’heure de la clôture des urnes, exercer leur droit.
L’accréditation de nouveaux observateurs et représentants des médias se fera tout comme au premier tour du scrutin, à savoir, deux jours avant l’ouverture des urnes. Les concernés pourront déposer leurs demandes auprès des bureaux électoraux de chaque circonscription, a encore annoncé le BEC.
Les accréditations des observateurs externes et des journalistes étrangers émises par le BEC ainsi que les avis pour les sondages sortie des urnes, donnés avant le 1er juin, restent valables pour le deuxième tour du scrutin aussi.
[Roumanie.com]