Bucarest, 30 oct/Rompres/ - Plus d’un tiers sur l’ensemble des Roumains croient que leur vie sera plus pénible après l’adhésion de la Roumanie, au 1er janvier 2007, à l’Union européenne (UE), relève un sondage de l’Association pour la Transparence et la Liberté d’Expression (ATLE), effectué du 19 au 23 octobre.
Questionnés sur ce qu’ils pensent quant à leur niveau de vie après l’adhésion du pays à l’UE, 36,3% des sondés se déclarent pessimistes, 31,5% d’entre eux pensent que la qualité de vie s’améliorera après cette date et 23,4% disent que leur vie ne changera pas.
Selon l’ATLE, ce grand nombre d’eurosceptiques serait dû aux avertissements répétés des leaders politiques, qui ont souligné les coûts sociaux de l’intégration pendant les premières années suivant à l’adhésion. Par leur vision pessimiste sur l’intégration, les Roumains se rapprochent des tendances enregistrées dans les dix pays ayant rejoint l’Union européenne en 2004, estiment aussi les spécialistes de l’ATLE. A leur avis, les Roumains commencent à comprendre plus correctement le phénomène de l’adhésion et ses implications au fur et à mesure que la date de l’admission dans l’UE s’approche.
L’étude de l’ATLE a été effectuée sur un échantillon de 1 065 personnes âgées de plus de 18 ans, représentatif au niveau national. Sa marge d’erreur est de +/-3%.
[Roumanie.com]