Bruxelles, 5 juil/Rompres/ - L’adhésion à l’Espace économique européen (EEE) apporte à la Roumanie plusieurs avantages dans le domaine économique, parce qu’il s’agit d’un marché plus large que celui de l’UE, a déclaré le secrétaire d’État au ministère de l’Intégration européenne (MIE), Leonard Orban, chef de la délégation roumaine aux négociations démarrées mercredi à Bruxelles.
Créée en 1994 comme zone de libre échange entre la Communauté européenne et l’Association européenne de libre échange (AELE), l’EEE réunit les États membres de l’UE et trois des États membres de l’AELE (la Norvège, l’Islande et le Liechtenstein), dans un marché interne basé sur la libre circulation des personnes, des marchandises, des services et des capitaux.
L’entrée dans l’EEE génèrera une série d’avantages au plan financier parce que la Roumanie bénéficiera aussi d’une contribution de la part des trois États membres de l’AELE, et nous espérons que cette contribution sera assez élevée, ainsi que d’avantages commerciaux, liés à l’accès à un marché plus large que celui de l’UE et à la libre circulation des personnes, qui sont importants dans le contexte des évolutions au plan européen, a expliqué Leonard Orban dans une déclaration à la Rompres.
Leonard Orban a exprimé son espoir que les résultats obtenus lors des négociations d’adhésion à l’UE en ce qui concerne les périodes de transition seront également appliqués dans la relation avec les trois États membres de l’AELE. Un autre objectif vise, selon le chef de la délégation roumaine, la finalisation des négociations avant le 1er janvier 2007, date de l’adhésion à l’UE.
"Nous insisterons beaucoup dans nos démarches sur le fait que la Roumanie et la Bulgarie font partie de la cinquième vague de l’élargissement de l’UE et que les principes et les méthodes appliqués lors des négociations avec les 10 États qui ont adhéré en 2004 doivent être maintenus aussi pour la Roumanie et la Bulgarie", a dit Leonard Orban ajoutant que la délégation roumaine devra faire des efforts intenses à cet égard.
Les négociations se déroulent dans un format trilatéral, respectivement les trois pays AELE, la Commission européenne et les États en cours d’adhésion (la Roumanie et la Bulgarie), et seront menées dans le cadre de quatre groupes de travail spécialisés dans des dossiers techniques.
La délégation roumaine est conduite par Leonard Orban, ancien négociateur chef pour l’UE, qui a été mandaté par le gouvernement et la présidence d’être le négociateur chef pour l’adhésion à l’EEE.
Selon lui, "le signal est que l’administration fonctionne, que des progrès ont été faits et qu’il faut accélérer les efforts dans certains domaines de sorte à pouvoir avoir un rapport favorable en septembre". "Il est important que la période à venir, jusqu’au début de septembre, soit valorisée au maximum pour que les choses évoluent dans la bonne direction", a conclu Orban.
[Roumanie.com]