Belgrade, 17 jan/Rompres/ - La Roumanie continuera à consolider les relations bilatérales avec la Serbie, son voisin du Sud-Ouest et elle continuera aussi à soutenir sans réserves le processus de rapprochement et d’intégration de la Serbie dans l’Union européenne (UE), a déclaré le président roumain Traian Basescu, mercredi à Belgrade, à l’issue d’un entretien avec le président serbe Boris Tadic.
Le président Basescu a souligné que sa visite de travail à Belgrade avait pour but de planifier la position de la Roumanie vis-à -vis de la Serbie après l’adhésion de la Roumanie à l’Union européenne, au 1er janvier 2007.
Au cours de cet entretien, les présidents Basescu et Tadic ont analysé les perspectives de la Serbie de devenir, en une période raisonnable de temps, membre de l’Union européenne à part entière. Leur conclusion fut la même que celle exprimée par des hommes politiques roumains il y a quelque temps : ’’La Serbie deviendra membre de l’UE quand elle le voudra’’. Selon Traian Basescu, cela signifie que le peuple serbe et la classe politique de Belgrade doivent regarder vers les standards que le statut de membre de l’UE impose à leur pays et ils devront décider eux-mêmes du moment où ils voudront atteindre ces standards démocratiques.
Au cours de ces 17 dernières années la Roumanie a eu deux objectifs importants : assurer la sécurité nationale par son adhésion à l’OTAN et garantir sa propspérité par l’intégration dans l’Union européenne, a rappelé Traian Basescu.
’’Ce fut des objectifs qui ont réuni toutes les forces politiques démocratiques de la Roumanie et qui ont amené constamment au pouvoir les forces démocratiques, des partis qui ont été les partenaires de dialogue des gouvernements des pays de l’UE et de l’OTAN’’, a dit M. Basescu. Il a précisé que la Roumanie recevrait, pendant les sept ans à venir de la part de l’UE, des fonds non remboursables de 32 milliards d’euros, que les Roumains ont maintenant la possibilité de voyager librement en Europe et que les étudiants roumains peuvent faire leurs études dans les pays membres de l’UE en payant seulement 3 000 euros/an et non pas 30 000 euros/an comme avant le 1er janvier 2007.
’’Le progrès dans cette direction est possible dans le seul cas où des forces démocratiques se trouvent au pouvoir’’, a encore dit le président de la Roumanie.
[Roumanie.com]