Les europarlementaires Claire Gibault et Jean-Marie Cavada constatent des progrès ’’énormes’’ dans les centres d’accueil pour les orphelins
Bucarest, 18 oct/Rompres/ - Les europarlementaires français Claire Gibault et Jean-Marie Cavada qui se trouvent en Roumanie pour se renseigner en ce qui concerne la question des enfants orphelins et celle des adoptions internationales d’enfants roumains se sont déclarés impressionnés des progrès ’’énormes’’ enregistrés dans les centres d’accueil pour les orphelins. La déclaration a été faite au cours d’une conférence de presse mercredi.
L’image des centres de placement de Roumanie a changé. Nous serons joyeux de transmettre à nos collègues du Parlement européen que des progrès énormes ont été enregistrés en Roumanie en ce qui concerne la dotation matérielle des centres de placement et je considère cela comme quelque chose de formidable, a dit Claire Gibault, qui s’est dit confiante que la Roumanie continuera à faire des progrès. Claire Gibault estime aussi que la manière dont la Roumanie a appliqué jusqu’à présent les réglementations européennes en matière d’adoptions a beaucoup diminué les cas de spéculation financière des adoptions.
Le problème des enfants abandonnés et des adoptions n’est pas seulement celui de la Roumanie mais de l’Union européenne dans son ensemble, laquelle n’a pas encore réglé le problème de la liberté des enfants, estime Jean-Marie Cavada. Il a précisé qu’il ne fallait pas considérer comme une attitude hostile vis-à -vis de la Roumanie mais comme un souci envers un pays ami et souverain le fait que les europarlementaires se préoccupent du sort des enfants orphelins de ce pays.
Les europarlementaires français ont eu des entretiens avec le Premier ministre Calin Popescu-Tariceanu, le chef de l’Office roumain pour Adoptions, Theodora Bertzi. et le président de l’Autorité nationale pour la Protection des droits de l’enfance, Bogdan Panait.
La Roumanie continuera à appliquer la législation en vigueur en matière de protection de l’enfant, déclare le Premier ministre Calin Popescu-Tariceanu
Bucarest, 18 oct/Rompres/ - La Roumanie continuera à appliquer la législation actuelle en matière de protection de l’enfant, compte tenu que celle-ci protège les intérêts de l’enfant, d’une manière dont le cadre légal antérieur ne le faisait pas, a fait connaître le Premier ministre roumain Calin Popescu-Tariceanu, lors d’un entretien mercredi au Palais Victoria (siège du gouvernement, ndlr) avec les europarlementaires Claire Gibault et Jean-Marie Cavada.
’’La situation a changé en Roumanie, où il y a des programmes qui soutiennent la réinsertion familiale et sont enregistrées de nombreuses demandes d’adoptions internes’’, a souligné M. Tariceanu.
Les deux europarlementaires ont plaidé pour la reprise des adoptions internationales par la Roumanie, mais le Premier ministre s’est déclaré ’’de principe, opposé à cette solution’’, étant donné l’existence des situations précédentes négatives.
Les europarlementaires ont également soutenu le règlement positif des dossiers d’adoption internationale qui ont été suspendus à la suite du moratoire imposé pendant la période 2001-2003. Mme Theodora Bertzi, président de l’Office roumain pour Adoptions a pour sa part précisé que ces sollicitations avaient été déposées pendant le moratoire c’est-à -dire au cours d’une période où les adoptions étaient suspendues. ’’De plus, les enfants dont il s’agit ont été adoptés en Roumanie, ou bien, leurs familles ne sont plus d’accord avec l’adoption’’, a encore dit Mme Bertzi.
Le Premier ministre a précisé que les réglementations actuelles avaient été adoptées d’un commun accord avec l’Union européenne. Si une législation différente, valable pour tous les pays européens, est adoptée au niveau européen, elle sera appliquée y compris en Roumanie, a-t-il ajouté.
[Roumanie.com]