Bucarest, 1er juin/Rompres/ - Le modèle appliqué l’année dernière par la Roumanie pour la protection des fonds communautaires européens, par la création du Département de lutte antifraude (DLAF), représente un exemple pour les autres pays membres et candidats à l’intégration, a déclaré le directeur général de l’Office européen de lutte antifraude (OLAF), Franz-Hermann Brà¼ner, jeudi à l’ouverture de la réunion annuelle des AFCOS, chefs des services de lutte antifraude des pays membres de l’Union européenne (UE).
’’La mise en place en Roumanie des équipes mixtes formées des fonctionnaires et des procureurs du DLAF et du Département national anticorruption (DNA) est un exemple positif de coopération contre les réseaux de fraude au détriment de l’argent européen’’, a pour sa part dit Thierry Crétin, directeur de l’unité de l’OLAF, chargée des investigations déroulées en Roumanie et de la coopération avec le DLAF.
’’Il faut changer les mentalités qui empêchent que notre collaboration se déroule d’une manière efficace, nous avons besoin d’une confiance mutuelle entre les inspecteurs nationaux et ceux de l’OLAF. Tout ce que nous faisons est au bénéfice des pays membres et des citoyens européens’’, a poursuivi Thierry Crétin.
Jonathan Scheele, chef de la Délégation de la Commission européenne à Bucarest, a apprécié la manière dont le gouvernement actuel a appliqué la Stratégie nationale de lutte antifraude et la façon dont il s’est acquitté de la tâche concernant la protection des intérêts financiers de l’Union européenne.
Cristian David, ministre délégué pour le contrôle de la mise en oeuvre des programmes à financement international et la surveillance de l’application de l’acquis communautaire en Roumanie, a remarqué à son tour l’importance particulière de l’existence du DLAF, entité spécialisée pour la protection des intérêts de l’Union européenne en Roumanie. Il s’est dit content de l’activité du DALF et du succès de sa collaboration avec les diverses institutions nationales telles le DNA, la Garde Financière, la Cour des Comptes, la Police.
La Roumanie est parmi les pays membres ou candidats à l’UE le seul à avoir une institution destinée exclusivement au contrôle des fonds communautaires. En outre, seulement la Roumanie et la République tchèque ont adopté et mis en place une Stratégie nationale antifraude.
Les participants à la réunion des AFCOS à Bucarest sont les représentants des services de coordination des pays qui ont intégré l’Union européenne en mai 2004 - la Pologne, la République tchèque, la Hongrie, la Slovaquie, la Slovénie, la Lettonie, la Lituanie, l’Estonie et Chypre, des pays dont l’adhésion est prévue pour le 1er janvier 2007 - la Roumanie et la Bulgarie - et des pays candidats - la Croatie et la Turquie.
[Roumanie.com]