"Il est inacceptable que plus de 12 ans après la chute du président Ceausescu les Roumains soient envoyés en prison pour avoir exprimé leurs opinions sur des officiels gouvernementaux", a déclaré le coprésident du Comité Helsinki pour la Sécurité et la Coopération en Europe aux Etats-Unis, Christopher H. Smith, membre de la Chambre des Représentants. Christopher H. Smith est également le vice président du Comité pour les Relations Internationales de la Chambre. Selon son opinion, (présentée sur le site Comitetului Helsinki : www.csce.gov), l’Ordonnance du Gouvernement du 23 mai concernant la modification du Code Pénal, "ne réussit pas aligner la législation pénale roumaine sur les engagements pris au plan international. Ces changements ne suffisent pas" déclare-t-il, estimant pourtant que les modifications conçues par les autorités roumaines vont dans la bonne direction. "Les accusations de diffamation, couvertes par les codes civils, ne doivent pas faire partie du code pénal. Il en est de même pour l’interdiction des injures, qui ne doit pas se trouver dans un code civil ou pénal", a précisé Christopher H. Smith.
"Même si les peines pour insulte ou calomnie ont été réduites, il reste la possibilité en Roumanie que les citoyens soient envoyés en prison pour avoir seulement exprimé leurs points de vue", a affirmé le coprésident du Comité Helsinki.