Bucarest, 7 nov /Rompres/ - Les quotidiens publient ce mercredi des analyses, commentaires et informations notamment sur les rroms dans l’espace européen.
"La crise des Roumains d’Italie a remis sur le tapis un problème datant depuis des centaines d’années : l’intégration précaire dans la société de type européen d’une bonne partie de l’ethnie rrome. Des sociologues et des analystes soutiennent que le problème des rroms est, en premier lieu, le problème de la Roumanie et, puis, de l’Europe", relève Evenimentul zilei. [Ndlr : les rroms - tziganes, tsiganes, roms, romanichels, manouches, gitans - sont estimés en Roumanie à 2,5% de la population, selon le recensement de 2002].
"Le duel politique et médiatique en marge du décret sur l’expulsion des immigrés d’Italie a suscité les critiques de l’UE et de la presse internationale", affirme Cotidianul.
Selon le journal Romania libera, le président Traian Basescu se serait déclaré mécontent surtout de l’activité des ambassades d’Italie, Espagne, Serbie, Ukraine, Bulgarie, mais aussi de l’ambassade roumaine dans la République de Moldavie, "les coupables étant dans ce contexte le Gouvernement et le Ministère des Affaires étrangères", affirme le journal.
Basescu : La Roumanie et l’Italie ont des responsabilités communes
Bucarest, 7 nov /Rompres/ - Le président de Roumanie, Traian Basescu, a expliqué sa position au sujet de la sécurité, sur le fond des derniers événements survenus en Italie liés aux camps de roms, dans une interview publié mercredi par le journal italien "Il Messaggero".
"L’escalade des actes criminels en Italie n’a pas commencé il y a dix mois, elle a commencé longtemps avant. Pourtant, nous sommes deux pays frères, nous avons des responsabilités communes et nous trouverons une solution. Cette année, j’ai eu un entretien avec le maire de Rome, Walter Veltroni, je lui ai expliqué longuement et en profondeur la situation : nous, à Bucarest, nous avons démantelé les camps de roms", a déclaré le chef de l’État roumain.
"Il Messaggero" précise, également, qu’à la suite de l’ouverture du ministre italien de l’Intérieur, Giuliano Amato, par rapport à certaines demandes du parti Refondazione Comunista, la majorité au pouvoir est en train de négocier un "oui" au décret-loi sur la sécurité.
[Roumanie.com]