Mircea Toma, président de l’agence de monitoring de la presse "Academia Catavencu", lors d’un séminaire sur la liberté de la presse a déclaré que les Roumains avaient développé leur sens critique devenant ainsi les principaux censeurs de la presse. Il a démontré que les méthodes, pas trop orthodoxes, utilisées par des politiciens pour manipuler les gens en achetant des organes de presse ou en payant leur publicité n’ont plus le même effet.
"J’ai eu la surprise de découvrir à l’occasion des élections locales que le public n’est pas stupide comme le pensent de nombreux politiciens. Il y a quelques localités où, bien que le maire soit le principal homme politique, le principal homme d’affaires et le propriétaire des médias de la commune, donc un Berlusconi dans tous les sens du terme, celui-ci n’a pas gagné les élections" a affirmé Mircea Toma.