"79% NON", écrit Zioua se référant aux résultats d’un méga-sondage d’opinion en Roumanie sur le référendum du 19 mai, réalisé par INSOMAR et Metro Media Transilvania, sur la demande de la chaîne Realitatea TV. Plus de trois quarts des Roumains (77,1%) disent qu’ils se rendront aux urnes samedi prochain et 79,1% de ceux-ci, qu’ils voteront contre la destitution du président Basescu. Selon le sondage, si dimanche prochain avaient lieu des élections pour le Parlement, le Parti démocrate (PD, opposition) obtiendrait 51,9%, alors que le Parti Grande Roumanie (PRM, opposition) et l’Union démocratique magyare de Roumanie (UDMR, au pouvoir) n’entreraient plus au forum législatif.
’Descente diplomatique à la séance du CSM’, titre Romania libera. La révocation du procureur Doru Tulus a été reportée mercredi, à la séance du CSM, jusqu’à la réception des résultats d’un contrôle qui sera effectué à la Direction nationale Anti-Corruption (DNA) dès le 1er juin. La décision a été prise à l’unanimité de voix. Une première a été la présence à la séance du CSM de mercredi de neuf diplomates européens, conseillers et représentants de plusieurs ambassades, représentants de la Commission européenne à Bucarest, ce qui témoigne de l’intérêt déclenché par le cas Tulus et pour la manière dont le combat contre la corruption se poursuivra.
Dans l’article intitulé ’Les 11 priorités de Basescu’, Romania libera écrit que 11 grands objectifs figurent sur la liste de priorités du président Traian Basescu, rendue publique mercredi. La tête de cette liste est la réformation du système politique, à partir de l’introduction du vote uninominal ’comme instrument d’amélioration de la qualité de la vie démocratique et de responsabilisation des politiciens vis-à -vis du citoyen’ et continuant par la révision de la Constitution, de sorte que l’État roumain puisse fonctionner aux standards de l’UE. Traian Basescu envisage aussi l’adoption de la loi de la lustration. Une importance particulière sera accordée à la réforme de la Justice, tant par la consolidation de l’indépendance du système, que par la croissance de l’efficacité des institutions publiques.
Le journal Gândul écrit dans l’article ’Ce que le président veut et ce qu’il peut faire après le référendum’ que le président de la Roumanie suspendu, Traian Basescu, souhaite la constitution d’une nouvelle majorité parlementaire. Le président annonce des négociations avec le Parlement qui lui est hostile à 70%, si on prend en compte le vote pour sa suspension.
’Dans les souterrains du Parti social démocrate (PSD, opposition) est préparée la paix avec Basescu’, écrit Cotidianul. Les leaders du PSD sont prêts à entamer les négociations pour la formation d’une nouvelle majorité parlementaire. Un nombre toujours croissant de leaders sociaux-démocrates arrivent à la conclusion que la suspension du président Basescu a été une erreur. Et ils la regrettent. Même s’ils évitent de le reconnaître officiellement, des leaders du PSD, surtout du groupe de Cluj (centre-ouest de la Roumanie), préparent une réconciliation avec le président Basescu. Aussitôt après le référendum du 19 mai, le PSD envisage de tourner casaque et il pourrait introduire une motion de censure contre le cabinet Tariceanu. Autrement dit, le PSD prend sérieusement en compte le renvoi du cabinet Tariceanu II.
[Roumanie.com]