En Roumanie, la croissance économique au premier trimestre de 2008, estimée à 7,4% - 7,8%, contre 6% dans la même période de l’année passée, a été encouragée notamment par le secteur du bâtiment, soit un secteur continuant à enregistrer la dynamique la plus accélérée, note Ziarul Financiar.
L’avancement du secteur du bâtiment est dû à l’existence d’un important nombre de projets, à la demande haute, à la relaxation des normes à l’octroi de crédits et à l’intérêt des acteurs impliqués.
Le Fonds Proprietatea (La Propriété, FP) a conclu l’année passée sur un profit brut de 249,6 millions de lei (soit environ 69 millions d’euros). Etant donné pourtant la dépréciation de quelques-unes de ses participations, il pourrait enregistrer un déficit, ce qui empêchera sa cotation en Bourse, écrit le journal Bursa. Le rapport financier sera mis au point et il sera rendu public avant la fin juillet, a déclaré Daniela Lulache, directeur général du Fonds Proprietatea, cité par Bursa.
’’Les crédits à la consommation et les crédits hypothécaires en monnaies exotiques ont dépassé le seuil des 2 milliards d’euros’’, titre Ziarul Financiar, qui note que ’’l’appétit de la population pour les crédits en monnaies exotiques reste élevé en dépit des avertissements lancés à maintes reprises par la Banque Nationale de Roumanie (BNR)’’.
Le solde des crédits à la consommation et des crédits hypothécaires en devises, autres que le leu, (la monnaie nationale de la Roumanie, lei au pluriel, ndlr) ont fait un bond d’au moins 10% en mars, dépassant le seuil des deux milliards d’euros’’, alors que le franc suisse est la principale monnaie que les banques utilisent à l’octroi des crédits, après l’euro et le leu.
’’La Roumanie, zone de danger pour les investisseurs’’, note Adevarul en marge du rapport de l’agence internationale de notation Moody’s, concernant les risques dans le milieu d’affaires roumain. Le rapport rendu public jeudi montre que l’argent nécessaire pour financer la dette extérieure de la Roumanie augmenterait de quelque 8 milliards d’euros, si le déficit du compte courant se maintient à un niveau élevé durant plusieurs années et que l’octroi de crédits internes augmente beaucoup, en provoquant des chocs en économie.
S’arrêtant sur le même rapport, Romania Libera note que la Roumanie pourrait se confronter à ’’un risque modéré’’, alors que le journal Cotidianul montre que ’’la Roumanie pourrait devenir un pays du risque pour les investisseurs, dans le cas où la croissance économique s’arrêterait brusquement’’.
[Roumanie.com]