Bucarest, 2 avr/Rompres/ - Le Premier ministre de la Roumanie, Calin Popescu-Tariceanu, a assuré à nouveau ce lundi les ouvriers du constructeur automobile Dacia-Renault de Pitesti, qu’il ne renoncera pas à la taxe de première immatriculation, compte tenu que celle-ci protège leurs emplois et encourage une industrie importante, telle l’industrie automobile.
Calin Popescu-Tariceanu a effectué lundi une visite aux usines automobiles Dacia de Pitesti. Il s’est entretenu à cette occasion avec les ouvriers qui lui ont demandé de ne pas renoncer à la taxe de première immatriculation. M. Tariceanu leur a dit qu’il défendait cette taxe, bien que de nombreuses personnes ne comprennent pas l’importnce de son introduction.
’’Je vois qu’on ne comprend pas que la taxe de première immatriculation a deux côtés importants : l’un visant à la protection de l’environnement - il ne faut pas apporter tous les tacots qui polluent -, et un autre lié au fait que nous avons une industrie que nous devons protéger’’, a dit le Premier ministre.
’’La taxe de première immatriculation, sauf son nom malheureux, est destinée à protéger la Roumanie en ce qui concerne l’environnement, à assurer une industrie et un système d’infrastructure équipé d’automobiles non polluantes, et, en deuxième lieu, à garantir des emplois’’, a poursuivi M. Tariceanu. Il a réitéré que la Roumanie ne devait pas devenir la poubelle de l’Europe et s’est déclaré un adversaire convaincu de l’importation de voitures d’occasion.
’’Nous ne pouvons pas être plus permissifs que les autres, nous ne pouvons pas permettre que la Roumanie devienne la poubelle de l’Europe parce que nous avons un problème avec la Commission européenne. Nous avons un problème avec la Commission européenne, laquelle nous devons régler en tant que membre de l’Union européenne et non pas comme des gens craintifs’’, a encore dit le Premier ministre, selon qui il faut trouver une solution technique et pragmatique censée permettre à la fois la défense des intérêts nationaux et le respect des normes de l’UE.
Calin Popescu-Tariceanu a apprécié le succès obtenu par la privatisation de la fabrique de Pitesti et relevé l’existence des projets d’avenir de sorte que la production quotidienne soit portée à 1 300 unités contre 800-900 à présent. Il a déclaré avoir encouragé ce projet étant donné que les Roumains pourront acheter, grâce à lui, des automobiles performantes et de bonne qualité pour des prix accessibles. Le Premier ministre a également exprimé son espoir que la privatisation des usines Daewoo de Craiova jouira d’un succès similaire et parlé de son désir de revigorer l’économie roumaine par l’intermédiaire de l’industrie automobile.
[Roumanie.com]