A Bucarest, les quartiers de Colentina, Drumul Taberei et le 1er Mai sont préférés par les immigrants. "Ni hao", "Salaam Alecum" ou "Iasas" voilà autant de formules de salut que beaucoup de Bucarestois ont pris l’habitude d’entendre aujourd’hui.
Environ 20 000 étrangers vivent actuellement à Bucarest ; ils se sont groupés par ethnies dans des quartiers différents de la ville. Mircea Kivu, spécialiste en sociologie, pense que la Roumanie européenne continue d’être attrayante pour les immigrants provenant des pays moins développés.
"Partant de l’expérience vécue par d’autres pays qui ont adhéré à l’Union européenne on a constaté une croissance des communautés qui vivaient dans l’espace ex-communautaire" explique Mircea Kivu. Si dans le passé le système universitaire roumain était l’attraction principale pour les étrangers, cette fois-ci, il paraît que c’est le marché du travail qui tente ceux qui viennent en Roumanie. "Je crois que ce sera en quelque sorte un pays de transit. Nous avons moins de restrictions pour la main d’oeuvre provenant de l’extérieur de l’Union européenne ; aussi pourrait-il s’agir d’une stratégie des immigrants pour arriver ultérieurement dans l’espace des Etats membres plus anciens de l’UE, a précisé le sociologue par la même occasion.
[source : Adevarul]