Roumanie : Les quotidiens bucarestois se penchent sur les derniers jours de la campagne électorale en vue des municipales (le 1er juin).
La course à l’administration locale restera dans la mémoire collective comme la campane électorale la plus agressive, selon Cotidianul. "L’une des caractéristiques de la lutte politique pour les municipales est la violence qui a marqué la période de campagne. Alors que les candidats ont adopté une attitude de non-combativité, visiblement, presque partout, leurs équipes de campagne se sont battues, dans le sens propre", selon le journal.
"L’énigme de dimanche" est le titre de l’éditorial du journal Ziua. L’éditorialiste affirme que la moitié des Bucarestois ayant droit de vote n’ont pas l’intention de se présenter aux municipales du 1er juin. "La moitié des habitants de Bucarest a l’intention de ne pas aller voter tout simplement parce qu’aucun candidat ne les a persuadés. Le citoyen est bombardé de messages honnêtes ou mensongers, réalistes ou utopiques, mais qu’il a déjà entendus plusieurs fois", selon l’éditorialiste. Celui-ci constate qu’un autre type de message manque, le message très puissant, passionnel, transmis par un leader charismatique. "L’option pour voter, le refus de l’état d’indifférence, pourrait être générée par la conviction ferme qu’un parti est meilleur qu’un autre", selon l’auteur de l’éditorial qui constate que ni l’option politique de ce genre n’est, cependant, suffisamment alimentée. "La situation changera cependant, d’ailleurs comme il est arrivé chaque fois. Le segment le plus instruit et motivé de la population ne refusera pas, évidemment, de se prononcer", selon l’éditorialiste.
Evenimentul Zilei constate que les Bucarestois souhaitent la continuité dans certains arrondissement, cinq des six maires actuels ayant la chance de garder leur fonction à l’issue des municipales.
[Roumanie.com]