Le Conseil national pour l’étude des archives de la Securitate pourra enquêter sur toutes les institutions et les personnes qui, par leurs actions, avaient lésé les droits des hommes sous le régime communiste, écrit Evenimentul Zilei au sujet d’un acte normatif adopté mercredi par le Gouvernement, qui modifie la loi sur le propre accès au dossier et la mise à jour de la Securitate comme police politique.
"Les personnes qui occupent des fonctions de dignité publique, élues ou désignées, qui ont caché la vérité au sujet de leurs relations avec l’ancienne Securitate, perdront leur mandat", a déclaré le Premier ministre Tariceanu.
Selon le journal, l’investigation sera étendue aux fonctionnaires de l’ancienne Milice, de l’ancien Parquet, des magistrats et des agents sous couverture, à l’exception des agents qui sont encore actifs.
[extrait revue de presse, Bucarest, 23 fév.]