Le journal Adevarul annonce que les investissements dans le secteur de l’immobilier continuent d’être les plus recherchés en Roumanie. Des placements intelligents dans les terrains pourrait générer, d’ici à la fin de 2008, un rendement supérieur à 200%. Concernant les placements boursiers en Roumanie, les actions des Sociétés d’investissements financiers (SIF) pourraient rapporter des gains de plus de 30% à la fin de 2008.
Environ 20 nouveaux centres commerciaux seront ouverts en Roumanie, ce qui va doubler leur nombre. Plus de 40 projets résidentiels à Bucarest et ses environs permettront la construction de 8 000 nouveaux logements, un record pour la capitale.
Ziarul Financiar cite le Commissaire européen au multilinguisme, Leonard Orban, qui indique que la Roumanie devra faire face, dans moins de dix ans, à des problèmes similaires à ceux que d’autres pays de l’Union européenne, tels que l’Italie, connaissent à présent. Ces problèmes seront liés aux ressortissants en provenance des pays membres de l’Union européenne ou de pays tiers qui viendront pour y travailler. Le Commissaire a déclaré, il y a peu de temps, que l’une des priorités de l’Union européenne en 2008 visait à une "approche intégrée des politiques de migration".
Le quotidien Ziarul financiar publie un commentaire sur les "50 tendances 2008". Selon ce journal, un début d’année agité s’annonce pour la monnaie nationale, le leu, les prévisions des analystes allant jusqu’à 3,65-3,70 lei/euro. La situation pourrait se calmer dans la seconde moitié de 2008.
Le réseau Internet continuera son expansion et s’enrichira de nouveaux magasins en ligne qui offriront d’autres produits, également, outre les produits électroniques, électro-ménagers et des technologies de l’information. De même, le rythme d’expansion des réseaux de retail moderne dépassera cette année le rythme enregistré en 2007, de 60%.
Le quotidien Romania libera publie une interview du gouverneur de la Banque centrale, Mugur Isarescu, lequel affirme que la Roumanie connaîtra encore sept années de croissance économique.
"A coup sûr, la Roumanie a besoin d’investissements publics, pour soutenir la croissance économique. L’économie commence à suffoquer à cause du retard des investissements dans l’infrastructure des transports et ceci est désormais évident non seulement à Bucarest. /.../
D’autre part, l’économie a une consommation de beaucoup supérieure au potentiel de production. Alors que les entrées financières de l’extérieur commencent à se tarir. La politique fiscale a le don de stimuler les réformes structurelles, ou de les retarder. Le pays a évidemment besoin de faire des réformes structurelles, mais elle peut aussi les retarder. La Roumanie a besoin d’un nombre plus grand d’investissements, surtout dans les domaines demandés par le marché", déclare Mugur Isarescu.
2008 sera une année électorale fort intéressante, car l’opposition se battra pour arriver au pouvoir, écrit Jurnalul National. De l’avis de l’éditorialiste du Jurnalul National, les formations d’opposition formeront deux blocs : le Parti social démocrate (PSD), le Parti de la Grande Roumanie (PRM) et le Parti conservateur (PC) d’une part et le Parti démocrate libéral (PD-L) de l’autre.
Titrant "Les enjeux politiques de l’année : comment et pour qui voter", le journal Cotidianul estime que 2008 sera politiquement très brûlante, ses seules certitudes étant les élections locales et législatives. Le journal se demande si lors de ces élections le vote sera oui ou non nominal.
"Selon l’analyste politique Iosif Boda, tout type de vote est possible aux élections législatives, le projet Pro Democratia ayant les plus grandes chances de réussite. Le projet de vote uninominal à deux tours de scrutin a moins de chance. Le Parlement est hostile à Traian Basescu et il est difficile à croire que les parlementaires, sauf les représentants PD-L, donneront satisfaction au chef de l’État. Même si le PSD a lui aussi un projet sur le vote uninominal à deux tours, je suis sûr qu’il y renoncera. D’ailleurs, en 2003 et 2004, Viorel Hrebenciuc (PSD -n.d.l.r.) a utilisé ce projet comme épouvantail, pour amener les autres partis à renoncer à l’idée du vote de liste", relève le journal cité.
Selon Gândul, dans l’article intitulé "2008 - l’année où les acteurs politiques changent de rôles", on pourrait avoir moins de partis au Parlement et le PSD pourrait céder la première place au PDL. "Le début de l’année apporte une nouvelle configuration du classement, un changement : le PSD n’est plus le plus grand parti de Roumanie, cédant la place au PDL (qui s’est renforcé par l’absorption du PLD et a pris le nom de PD-L). Le PNL est à la troisième place, ayant un score qui ne lui permet pas de gouverner seul, mais qui le place dans la position de parti utile à tout gouvernement dans lequel le parti majoritaire n’obtiendrait pas 50% + 1 des voix. L’UDMR reste sous la menace de l’UCM (Union civique magyare - n.d.l.r.) et de Laszlo Tokes qui, s’ils lui font concurrence lors des élections, vont mettre en danger le monopole UDMR au niveau des Szeklers, menaçant la formation de Marko Bela de ne plus franchir le seuil électoral. Ayant échoué aux élections européennes, les partis de C.V. Tudor et de Gigi Becali n’ont pas encore dit leur dernier mot", écrit le journal.
[source : Rompres]