Sous le titre ’’Les hommes d’affaires s’adressent aux futurs gouvernants : Réveillez-vous !’’, le journal Ziarul Financiar présente les conclusions d’un récent séminaire intitulé ’’Agenda de la Roumanie en matière d’affaires pour les quatre années à venir’’. Les participants sont arrivés à la conclusion générale que ’’les prévisions inclues dans les programmes des partis politiques qui arriveront, sous une formule ou une autre, à former le futur gouvernement à la suite des élections du 30 novembre sont bien trop optimistes par rapport à la situation réelle’’.
Un scénario paru dans la revue Capital prévoit que le taux du chômage doublera l’année prochaine, jusqu’à 6%, tandis que les salaires augmenteront au maximum de 10%.
’’Le départ des licenciements a été donné’’, annonce le journal Bursa sur la base des informations fournies par l’Agence Nationale de l’Emploi (ANOFM). Selon l’ANOFM, 17 000 salariés seront licenciés avant la fin de 2008.
Le nombre d’automobiles qui sont de retour dans les compagnies de leasing car les clients ne peuvent plus payer les mensualités a enregistré un bond de quelque 25% au mois d’octobre dernier, sur le fond des épisodes de dépréciation abrupte de la monnaie nationale (le leu, lei au pluriel) et d’une majoration importante des intérêts, écrit Ziarul Financiar.
Le déficit budgétaire pourrait dépasser cette année la cible de 2,3% du PIB (produit intérieur brut) du pays, écrit aussi Ziarul Financiar. Selon le journal Gandul, la Roumanie ’’arrivera à la fin de 2008 à un déficit budgétaire de 3,5% du PIB - à cause de la majoration des dépenses publiques, s’exprimant notamment, par la hausse des salaires, des subventions et des transfèrements sociaux - et il atteindra 4% en 2009, selon les prévisions de Bruxelles’’.
’’Le déficit budgétaire de la Roumanie est près de son entrée dans la zone "rouge" et le gouvernement essaie de redresser la situation sur les cent derniers mètres’’, écrit Evenimentul Zilei, qui mentionne que l’Exécutif de Bucarest a adopté des mesures dont celles qui visent à limiter les dépenses des établissements publics. En outre, ne seront plus signés des contrats d’acquisitions publiques de biens et d’équipements à partir du mois courant.
’’La crise frappe aussi le budget’’ (Ziua), ’’La crise a fait un trou de 1,5 milliard de lei dans le budget’’ (Jurnalul National) et ’’La crise financière ronge déjà la poche de l’Etat’’ (Cotidianul) sont autant des articles qui montrent que l’Etat n’a pas réussi à avoir les recettes estimées à 64,2% du PIB, tandis que les dépenses sont de 1/3 plus importantes par rapport à 2007.
’’Les compagnies ont des problèmes et elles mettent en retard le paiement des impôts et des taxes d’autant plus que les banques ont réduit leurs lignes de financement. Afin de soutenir ses dépenses publiques, la Roumanie a besoin d’un financement de 5-7 milliards de lei durant les deux mois prochains’’, écrit le Jurnalul National.
’’Les projets en partenariat public-privé (PPP) seront plus difficiles à mettre en place dans la période à venir, étant donné que les banques limitent leurs ressources financières, sur le fond d’une intensification de la crise financière internationale’’, estime Ziarul Financiar. Dans ce contexte macroéconomique, la réalisation du premier projet d’infrastructure dans le système PPP, le tronçon d’autoroute Comarnic-Brasov (centre de la Roumanie), estimé autour d’un milliard d’euros pourrait en souffrir, écrit le journal cité.
[source : Agerpres]
[Roumanie.com]