Ziarul financiar constate que la réforme des services secrets "maintient la tension dans les relations entre les politiciens qui ne sont pas entièrement édifiés sur les attributions que devraient avoir les officiers d’informations". "Basescu et son équipe de conseillers n’ont pas convaincu les partis que les lois sur la sécurité de l’État devraient être secrètes avant d’aboutir à une forme finale", écrit Ziarul financiar.
Le Premier ministre Calin Popescu-Tariceanu, qui est aussi président du Parti national libéral PNL, a déclaré que son parti soutient la nécessité d’un débat public des lois sur la sécurité nationale parce que la préservation des droits et des libertés individuelles devraient, à son avis, l’emporter sur la volonté des institutions de consolider leurs attributions, note le journal Cotidianul. Le même journal constate que le Parti social démocrate (PSD, principal parti d’opposition) "a exploité le moment des discussions au Palais de Cotroceni pour affirmer ce qui était, à nouveau, évident : entre le Gouvernement et la Présidence "il y a un grave déséquilibre" (selon l’affirmation du président du PSD, Mircea Geoana). "Le PSD ne veut pas la modification immédiate de la Constitution et il craint que le paquet de lois sur la sécurité nationale ne soit établi exclusivement par des professionnels de la zone des services de renseignements. Les sociaux-démocrates se sont également déclarés inquiets des proportions prises par le phénomène de la migration politique et ils considèrent que les discussions sur les lois relatives au statut des minorités sont maintenant "contre-productives", note encore Cotidianul.
[extrait revue de presse, Bucarest, 7 mars]