Bucarest, 22 mars(Rompres) - La Roumanie est à présent le second pays comme dimension, après la Pologne, des nouveaux États membres de l’Union européenne (UE) et la politique de développement régional pourra contribuer bien aux changements de Roumanie ; c’est la raison pour laquelle le choix des priorités stratégiques est une chose très importante, a affirmé Danuta Hubner, commissaire européen chargé du Développement régional, dans une interview au quotidien Gândul.
En 2006 a été négocié avec le gouvernement de Bucarest le programme national pour 2007-2013, approuvé à présent, et les entretiens se poursuivront, rappelle le commissaire européen, soulignant que les priorités reflètent les faiblesses, surtout dans le domaine de l’infrastructure.
’La Roumanie est loin de Bruxelles et le réseau européen de transport est absolument nécessaire ; nous réalisons pourquoi la priorité no 1 de la Roumanie est l’investissement dans l’infrastructure. Je considère aussi que la qualité de l’administration est essentielle’, a dit Danuta Hubner.
L’investissement dans la qualité de la formation des fonctionnaires publics aux deux niveaux - central et local - est nécessaire et important. Les agences de développement régional ont acquis de l’expérience dans les programmes de préadhésion PHARE et ISPA, mais le défi ne fait que commencer parce que les exigences sont plus grandes et la réussite est plus difficile, estime le commissaire européen.
Il faudra améliorer également - ajoute Danuta Hubner - le système d’acquisitions publiques parce que la plupart de la politique de développement régional se fonde sur ce système. De grands retards dans le programme ISPA existent de ce fait. Cela jette les bases des grands programmes pour lesquels les fonds structurels pourront être utilisés et, compte tenu des termes de conclusion de contrats pour des acquisitions publiques et des retards enregistrés, c’est un défi sérieux pour la Roumanie, surtout pour les grands projets d’infrastructure de Banat (ouest) et Olténie (sud), est d’avis danuta Hubner. La Roumanie devra par la suite améliorer ce système des acquisitions d’État et la Commission européenne vient d’approuver une carte des zones qui pourraient recevoir des subventions pareilles, relève le commissaire européen.
Dans le domaine du développement régional, la Roumanie pourrait apprendre de l’Espagne ou de la Pologne, a dit Mme Hubner. La lecon no 1 est la qualité de l’administration, chose qui pourrait être apprise de l’Espagne, qui a une expérience riche, notamment de la période où elle obtenait des fonds pour la politique de développement régional. La leçon no 2 - une bonne coordination est nécessaire entre les ministères et le ministère des Finances, qui homologue le coût final et la Roumanie doit avoir une telle bonne coordination, explique le commissaire européen. D’autre part - ajoute-t-elle -, l’harmonisation de la législation nationale avec la législation européenne et l’adaptation de celle-ci dans la législation nationale sont tout aussi importantes. Plus ou moins tard, la mise en place de la législation européenne au niveau national est surveillée et la transgression de celle-ci détermine la prise de mesures dures de corrections financières, a conclu Mme Hubner.
[Roumanie.com]