La Roumanie compte parmi les pays avec les croissances les plus grandes du coût du travail de l’Union européenne, écrit Romania libera. Selon les données du Bureau européen des Statistiques, au second trimestre de cette année, le coût du travail de Roumanie a enregistré une croissance annuelle de 23,4 %.
Le déficit commercial du pays s’explique aussi par le fait que les investissements étrangers en Roumanie ont exigé une importation accrue de technologie, mais celle-ci diminuera après le démarrage des exportations que les mêmes investisseurs feront, relève Ziarul Financiar.
’L’an dernier, la Roumanie a bénéficié d’investissements directs de 9,1 milliards d’euros. Ces investissements exigent importation de technologie, qui a contribué à ce déficit commercial’, a déclaré Ovidiu Silaghi, ministre du Commerce, PME, Tourisme et Professions libérales. Selon l’officiel roumain, après le début de la production par les grands investisseurs récemment entrés sur le marché roumain tels Ford, Nokia ou Emerson, le déficit commercial de la Roumanie diminuera.
L’inflation d’août dernier pose des problèmes de coordination de la politique monétaire pour respecter la cible annuelle et, dans ce contexte, le plus probablement, la Banque nationale de Roumanie n’appliquera plus de diminutions d’intérêts, a déclaré au quotidien Gândul le vice-gouverneur de la banque centrale, Eugen Dijmarescu.
’Il y a eu un choc inflationniste en août dernier que nous avons prévu, mais on ne s’attend plus à d’autres chocs jusqu’à la fin de cette année’, a affirmé M. Dijmarescu. Il a ajouté que la BNR a révisé les prévisions d’inflation pour cet an depuis 3,7 % à 3,9 %.
[Roumanie.com]