"Typhon en Amérique, tempête en Roumanie" (Adevarul), "La Bourse de Bucarest, frappée de plein fouet par la crise des subprimes" (Ziarul Financiar), "La crise américaine frappe la monnaie nationale et la bourse" (Cotidianul) et "Baisses massives, chaque jour" (Bursa), sont quelques-uns des titres consacrés à l’impact de la crise à Wall Street dans les journaux roumains.
Selon Ziarul Financiar, la Bourse des Valeurs Bucarest (BVB) a ressenti puissamment mardi le choc produit sur les marchés financiers internationaux, enregistrant la baisse la plus dramatique des trois dernières années et demi, à cause de la chute des titres dans le secteur financier.
Ainsi, l’indice BET des dix meilleures compagnies cotées a perdu 7,1%, la baisse la plus grande depuis mars 2005, dans les conditions où les actions de la Banque roumaine de développement (BRD), la banque roumaine la plus importante, ont chuté de 13% et Broker Cluj et Biofarm Bucarest ont perdu plus de 13%. Les titres de la Banque Transilvania ont été suspendus en bourse. Les sociétés financières d’investissements (SIF) ont perdu environ 9%.
"Pratiquement, le krach s’est déjà produit chez nous. Les analystes considèrent qu’au moment où les faillites se déclencheront, la crise internationale pourrait prendre fin, ce qui générerait un arrêt de la chute des bourses au plan externe et implicitement chez nous", déclare à Ziarul Financiar Adrian Ceuca, directeur général adjoint de BT Securities.
Par ailleurs, la monnaie nationale - le leu - a eu une réaction modérée dans le contexte où les expositions directes des investisseurs étrangers étaient déjà très réduites et les sorties de devises n’ont pas été significatives. "Cependant, le marché réagit avec nervosité et le leu suit la tendance régionale de dépréciation", selon le journal cité.
[Roumanie.com]