"La crise économique mondiale frappe pleinement la Roumanie", écrit Cotidianul. Le lundi 21 janvier, dans le contexte de la chute généralisée des marchés internationaux, la BVB a perdu 5% de la capitalisation, le leu descendant aux cotations de voici trois ans. Le même quotidien publie les opinions de quelques analystes économiques : les uns sont d’avis que la BVB se rétablira plus vite que le leu, celle-ci dépendant presqu’entièrement des évolutions extérieures, d’autres estiment que la Bourse et le marché des devises ont été et restent étroitement liés.
Le cours de change a continué lundi son trajet ascendant jusqu’à 3,72 lei/euro, même si le ministère de l’Économie et des Finances et la Banque nationale de Roumanie (BNR) ont tiré du marché interbancaire 3,4 milliards de lei (1 milliard d’euros à peu près), essayant d’apaiser la dépréciation de la monnaie nationale, souligne Adevarul.
Le quotidien Business Standard observe un autre aspect : la dépréciation du leu apporte des gains de 3 milliards d’euros aux exportateurs.
Ziarul Financiar mentionne que la Bourse a perdu lundi 1 milliard d’euros de capitalisation, l’indice BET enregistrant une correction de 4,6%, la seconde de cette année, dans le contexte de la chute généralisée des marchés internationaux. A la clôture de la séance de transactions de Bucarest, les indices des principales Bourses européennes enregistraient des baisses de 5-6%. "Les actions liquides ont été de nouveau les plus affectées par les corrections, celles-ci étant préférées en général par les fonds étrangers... La correction de la BVB, qui a commencé à la fin de juillet dernier, est la plus ample des neuf derniers ans. La correction la plus grande de l’histoire de la BVB a eu lieu en octobre 1997-octobre 1998, lorsque l’indice BET a perdu 73%, sur la toile de fond de la crise de Russie et des problèmes de l’économie roumaine", rappelle Ziarul Financiar.
[Roumanie.com]