’’La dernière restriction sur la voie de la convertibilité totale du leu sera enlevée au 1er septembre’’, déclare Cristian Popa, vice-gouverneur de la BNR dans une interview au quotidien Gandul.
Selon Cristian Popa, la BNR permettra aux étrangers, à partir du 1er septembre, les transactions des titres d’Etat à court terme en lei, ce qui fera que la monnaie nationale devienne entièrement convertible, pour la première fois pendant les 60 dernières années.
De même, la monnaie roumaine pourra être achetée à partir de septembre prochain par l’intermédiaire des banques de l’étranger également, annonce aussi le représentant de la BNR.
Après huit mois de souffrance, les investisseurs des fonds mutuels peuvent commencer à retrouver leur calme, écrit Cotidianul, remarquant que les titres des fonds par actions commencent à augmenter. Le journal montre pourtant que les fonds mutuels avaient réduit petit à petit leurs investissements sur le marché des capitaux, en raison des chutes à la bourse pendant les six premiers mois de 2006.
’’Le Conseil d’Administration de la Banque Nationale de Roumanie examinera lundi et il approuvera dans deux jours le cinquième rapport sur l’inflation’’, note Cotidianul, citant l’un des vice-gouverneurs de la BNR, selon qui l’inflation à la fin de 2006 sera située autour de 6,8%. Les analystes cités par Ziarul Financiar déclarent ne pas s’attendre à des modifications de la politique monétaire à la suite de la séance BNR, prévue pour mercredi.
Le crédit à la consommation en devises a poursuivi son accélération en juin, pour le deuxième mois de suite, arrivant, grâce à un rythme d’augmentation supérieur à 9,8% à dépasser la dynamique des crédits en lei, écrit pour sa part le quotidien Ziua. Par rapport à la même période de l’année passée, la hausse est de 53%, soit le plus lent rythme de croissance enregistré depuis que la BNR contrôle séparement la dynamique de ces crédits. Le rythme annuel de croissance au milieu de 2005 s’élevait à 290%.
La dette publique extérieure représentait, à la fin de l’année passée, 14,3% du produit intérieur brut (PIB) du pays, à la suite des crédits extérieurs d’un montant de 1,3 milliard d’euros, contractés et garantis par l’Etat en 2005, indiquent les données du ministère des Finances publiques (MFP), insérées par le journal Ziua. Sur la totalité des crédits extérieurs de l’année passée, deux tiers environ ont été contractés par l’Etat directement et sont destinés à l’ajustement structurel de l’économie, à l’infrastructure urbaine et rurale, au développement des petites et moyennes entreprises, à la restructuration du domaine des transports, à la fermeture de plusieurs mines, à la modernisation du système informationnel dans le secteur agricole, à l’éloignement des suites des inondations, à la diminution du degré de pollution par la centrale thermique de Turceni et au domaine de la santé. Les 390,6 autres millions d’euros ont été utilisés pour l’achat de combustibles nécessaires dans le secteur énergétique et pour le fonctionnement d’autres centrales thermiques. A l’avis du Gouvernement, la Roumanie s’inscrit dans la catégorie des pays ayant une dette extérieure sustainable.
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