Bucarest, 26 sept/Rompres/ - Le ministre de la Culture et des Cultes, Adrian Iorgulescu, a défini le moment du dévoilement de la statue du général Charles de Gaulle, ancien président de la France, comme un moment de nature culturelle censé rendre hommage à celui qui a été un très grand ami du peuple roumain.
Adrian Iorgulescu a affirmé qu’il y a encore un événement important qui marque ce jour, à savoir que la Roumanie apprendra si l’adhésion à l’UE aura lieu au 1er janvier 2007.
La statue, haute de plus de 5,5 m, est l’oeuvre du sculpteur Mircea Spataru.
"C’est un merveilleux monument qui enrichit du point de vue esthétique le paysage de Bucarest", a dit Adrian Iorgulescu.
L’organisation en Roumanie du Sommet de la Francophonie nous honore, déclare le ministre des Affaires étrangères
Bucarest, 26 sept/Rompres/ - La ville de Bucarest est très fière d’être pendant cette semaine la capitale mondiale de la Francophonie, a déclaré mardi le ministre des Affaires étrangères, Mihai-Razvan Ungureanu, à l’ouverture de la Conférence ministérielle de la Francophonie (CMF).
"L’organisation en Roumanie du Sommet de la Francophonie nous honore, parce que c’est la première fois qu’une réunion des chefs d’État et de gouvernement des États francophones est tenue en Europe, mais pas en France", a souligné le chef de la diplomatie roumaine.
Ungureanu a ajouté que le choix de la Roumanie pour accueillir cet événement illustre la volonté de la Francophonie de s’ouvrir davantage aux pays de l’Europe centrale et orientale. Le ministre Ungureanu a rappelé que la Roumanie initierait, dans le cadre du sommet, le projet de création d’une université francophone des pays de l’Europe centrale et orientale comme une contribution concrète de cette région au développement de la culture francophone.
Selon le ministre roumain, cette université, à laquelle étudieront notamment les boursiers des pays francophones d’Afrique et d’Asie, fournira "des bataillons de défendeurs ardents de la langue française et des valeurs francophones".
Par ailleurs, le chef de la diplomatie a souligné l’importance du sommet pour la réforme de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), dans le sens du renforcement de sa dimension politique. Ungureanu a rappelé que, bien que la mise en place de la dimension politique de la Francophonie ait été décidée au Sommet de Hanoï de 1997, à la Conférence ministérielle de 1998 de Bucarest a été prise la décision de l’adoption de l’appellatif permanent d’Organisation internationale de la Francophonie. Il a également précisé que la Roumanie aurait une contribution particulière dans le cadre du Sommet de Bucarest par la proposition d’adoption de certaines mesures concrètes destinées à introduire les technologies de l’information dans l’éducation.
A la Conférence ministérielle, qui se déroule mardi au Palais du Parlement à Bucarest, participent 37 chefs des diplomaties des pays membres de l’OIF, la réunion préparant les travaux du sommet qui aura lieu les 28 et 29 septembre.
L’agenda de la réunion vise notamment l’adoption du projet de la Déclaration du Sommet de la Francophonie, l’analyse des demandes d’adhésion à l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), le stade de la coopération des pays francophones, l’élaboration et l’adoption d’un document sur l’emploi du français dans le cadre des organisations internationales, a informé le MAE.
[Roumanie.com]