La Banque Nationale de Roumanie pourrait prendre en compte un nouveau facteur de risque pour la stabilité des prix et du système financier. Selon le quotidien Ziarul financiar, le gouverneur Mugur Isarescu affirme qu’’’en Roumanie on n’a pas parlé à ce jour d’un asset bubble comme d’un problème se trouvant dans la sphère de la BNR, mais dans le nord de Bucarest un tel asset bubble est clair’’.
Cela signifie que la flambée rapide des prix des actifs au-delà de leur valeur réelle, à grand risque de correction, à laquelle fait allusion Isarescu, devrait être contrecarrée par des mesures de la banque centrale. ’’La prise de mesures dans cette zone également pourrait créer un conflit avec les entrepreneurs, à l’instar de la situation des mesures visant à tempérer le crédit qui n’ont pas été au gré des banques’’, a indiqué le gouverneur de la BNR.
Titrant ’’Le monitorage de la BNR : des prix trop grands sur le marché de l’immobilier’’, le quotidien Jurnalul national montre que ’’l’actuelle évolution peut être dangereuse étant donné que les prix ont eu à ce jour des hausses très grandes d’une année à l’autre, sur fond du jeu de la convergence avec l’UE’’. Le journal publie aussi des opinions de certains experts immobiliers qui apprécient que ’’nous devons laisser le marché évoluer librement’’.
’’Une chute du marché de l’immobilier signifierait une chute de toute l’économie’’, déclare Emil Giurgiu, président de la Chambre de commerce immobilier.
Le projet de Code fiscal qui introduit de nouveaux taxes et impôts ou la majoration d’autres taxes plus anciennes ’’peut être la petite pluie qui abattra le gouvernement’’, relève le quotidien Bursa, selon lequel une majorité prendrait contour au Parlement défavorable à la fiscalité accrue proposée par le Gouvernement . ’’Le PSD votera contre, le PC sera contre si ses propositions ne sont pas acceptées, le PD ne soutient pas de façon inconditionnelle le projet, alors que le PRM est indécis’’.
D’autre part, comme le montre également le journal, ’’les courtiers s’emportent et affirment que c’est un code fiscal communiste’’, caractérisé surtout par ’’la rigidité’’.
En fait, relève Ziua, ’’les courtiers craignent que les clients ne s’enfuissent’’, effrayés par les nouveaux impôts.
[Roumanie.com]