Depuis ce mois d’aout, les médecins roumains sont obligés de prescrire les médicaments génériques et gratuits d’une manière différente, ce qui facilite le fonctionnement d’après les autorités, ou, au contraire, augmente le chaos, d’après l’opposition.
Ainsi, les ordonnances ne citeront plus le nom commercial d’un médicament, mais la substance active de celui-ci. En fonction du prix, les patients pourront choisir entre divers produits ayant la même composition. La Caisse nationale d’assurance maladie a expliqué que l’assuré pourrait opter entre le produit de base le moins cher - remboursé jusqu’à 100% - et un produit plus cher, pour lequel il acquittera la différence de prix. Les médecins se déclarent mécontents du nouveau système de prescription, objectant qu’écrire l’ordonnance prendra plus de temps que la consultation elle-même, et que le suivi du malade sera impossible à contrôler, ce qui empêchera une guérison rapide.
Le Collège des pharmaciens considère que le nouveau système est avantageux pour les patients, de même que pour les pharmaciens. " Le patient pourra choisir le médicament le moins cher, qui est en effet le médicament dont le prix de référence est remboursé, dans ce cas il ne devant payer aucune différence, ou bien il pourra opter pour un médicament plus cher, de la dernière génération, pour lequel il devra payer la différence entre le prix de référence et celui de la pharmacie.", a expliqué la vice-présidente du Collège des pharmaciens, Clara Popescu.
Selon l’opposition (le PSD), le nouveau système de prescription des médicaments est lourd et inefficace et il ne fera qu’augmenter le chaos sur le marché déjà trop bureaucratisé.
[Roumanie.com]