Bucarest, 18 juin /Rompres/ - Le secteur bancaire a continué d’être la composante la plus importante du marché financier roumain en 2006, avec 83,8% du total des actifs financiers, selon le Rapport sur la stabilité financière publié par la Banque nationale de la Roumanie (BNR).
’En 2006, le secteur bancaire a continué d’être la composante la plus importante du marché financier (83,8% du total des actifs financiers). Les institutions financières non bancaires impliquées dans l’activité de crédit sont en plein processus de notification et d’inscription dans les registres de la BNR. Bien que les sources de financement soient notamment bancaires, l’activité de ces institutions n’est pas potentiellement génératrice de chocs systémiques, en raison du poids réduit dans le système. Le taux de profondeur financière des marchés des capitaux et des assurances est encore réduit, mais l’intégration aux marchés internationaux est en hausse. Dans la perspective de la stabilité financière, la probabilité d’un choc systémique généré par ces marchés est petite, en raison de leur rôle encore réduit dans le financement de l’économie réelle’, selon le rapport.
L’évolution ascendante du crédit non gouvernemental, soutenue par les anticipations positives de la population sur ses revenus, a également constitué en 2006 le facteur principal de l’augmentation des actifs bancaires. Cependant, le taux d’intermédiation financière reste en Roumanie bas comparativement aux autres pays membres de l’UE.
La structure du système financier par institutions d’intermédiation financière indique un poids dans le PIB de 50,6% des institutions de crédit, le 31 décembre 2006, par rapport à 31% en 2002, 30,8% en 2003, 36,6% en 2004 et 44,4% en 2005.
Les sociétés d’assurances représentaient 2,5% du PIB à la fin de l’année dernière, contre 44,6% en 2005, 36,6% en 2004, 30,8% en 2003 et 31% en 2002. Les fonds d’investissements représentaient 0,3%, les sociétés d’investissements financiers, 2,3%, les sociétés de leasing, 3,4% du PIB, et d’autres institutions impliquées dans l’activité de financement par crédit, 1,3% du PIB. Les transactions à la bourse s’élevaient à 24,6% (21,5% à la Bourse des valeurs Bucarest - BVB et 3,1% à Rasdaq).
Les effets favorables du développement financier sont cependant assortis de risques dérivés de la grandeur du déficit commercial sur fond du financement y compris par des crédits bancaires de la demande de biens durables importés ou l’intensification des pressions de la demande sur l’inflation, selon le rapport.
A présent, sur la base des nouvelles réglementations, les sociétés financières non bancaires impliquées dans des activités de crédit sont en plein processus d’enregistrement à la BNR.
Les mesures restrictives imposées en vue de l’autorisation figurent parmi les facteurs ayant mis leur empreinte sur la part de marché de ces institutions.
Le leasing financier a continué à représenter en 2006 la principale direction de déroulement des contrats, atteignant un niveau de 98% du total des actifs financés par les compagnies de leasing. Le marché du leasing externe a poursuivi sa tendance à la baisse, représentant moins de 1% du total. Le 31 décembre 2006, la structure du capital relevait une part de 75% détenue par le secteur des compagnies subsidiaires des banques, suivi par le secteur des compagnies indépendantes avec 17,5% et des compagnies captives - 7,5%.
La part de marché des institutions financières, dans la période 2002-2006, sur le total des actifs, indique un poids de 83,8% des institutions de crédit, de 4,1% des sociétés de leasing, 0,5% des fonds d’investissements, 0,3% des fonds ouverts d’investissements, 3,8% des sociétés d’investissements financiers, 5,6% des sociétés de leasing et 2,2% pour d’autres institutions impliquées dans le financement par crédit.
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