Le gala des Prix UNITER (Union théâtrale de Roumanie) vient de se dérouler à Sibiu (centre de la Roumanie), comblé de prix, d’éloges, de remerciements et d’émotions. Cette 15e édition a été cependant considérée comme la plus controversée.
Le président de l’Union théâtrale de Roumanie, Ion Carmitru, a été accompagné sur les planches par la troupe Baroc, du joueur de flûte Ion Bogdan Stefanescu.
A l’ouverture du gala, Ion Caramitru a rendu hommage aux serviteurs du Théâtre disparus cette dernière année. S’adressant aux grands artistes Ion Caramitru les a remerciés "parce qu’ils existent". Il a également remercié le metteur en scène Andrei Serban.
Parmi les spectateurs il y a eu des invités de Roumanie et de l’étranger. Dans la salle étaient présents l’ancien souverain de Roumanie, Michel Ier et la Reine Ana, la princesse Margareta et le prince Radu de Hohenzollern-Veringen ainsi que le prince Jean d’Orléans.
Les prix de l’UNITER ont été attribués, cette année aussi, par catégories.
Le Prix pour le meilleur spectacle est revenu à la pièce "Elizaveta Bam", d’après Daniil Harms, mise en scène au théâtre Lucia Sturdza Bulandra de Bucarest par Alexandru Tocilescu.
Le Prix pour le meilleur metteur en scène a été accordé pour la deuxième fois de suite à Radu Afrim, pour la mise en scène du spectacle "joi.megaJoy" de Katalin Thuroczy au théâtre Odeon de Bucarest.
Le spectacle "Elizaveta Bam" a apporté à Dragos Buhagiar le Prix pour la meilleure scénographie.
Marius Stanescu a été désigné le meilleur acteur dans un rôle principal, pour le rôle Hamlet dans le spectacle "Hamletmachine" de Heiner Muller, mis en scène par Dragos Galgotiu au théâtre Odeon de Bucarest. Le Prix du meilleur rôle principal féminin est revenu à Andreea Bibiri, interprète de Grace, dans le spectacle "Purification" de Sarah Kane, mis en scène par Andrei Serban au Théâtre National de Cluj.
Rodica Mandache a reçu le Prix du meilleur rôle secondaire féminin, pour le rôle d’Adel dans le spectacle "joi.megaJoy" (théâtre Odeon) et Sorin Leoveanu s’est vu accorder le Prix pour le meilleur rôle secondaire masculin, pour sa création dans le spectacle "Crime et Châtiment" d’après F.M. Dostoïevski, dans la mise en scène de Youry Kordonskiy (théâtre L.S. Bulandra).
Dans la catégorie "Débutants", le prix est revenu à Cristian Grosu pour le rôle de Graham dans le spectacle "Purification" de Sarah Kane (Théâtre National de Cluj).
Le metteur en scène Attila Vizauer s’est vu attribuer le Prix pour le théâtre radiophonique.
Les prix accordés par le Sénat UNITER ont été les suivants : le Prix d’excellence - le Festival international "Shakespeare", pour la qualité exceptionnelle de l’édition 2006, est revenu au directeur du festival Emil Boroghina ; le Prix pour toute l’activité est allé vers les acteurs Valeria Seciu, Csiky Andras, les scénographes Radu et Miruna Boruzescu, le meteur en scène Lucian Giuurchescu et le critique Doina Modola.
Le Prix spécial du Sénat de l’UNITER pour musique de théâtre a été attribué à Vasile Sirli ; le Prix spécial pour le théâtre d’enfants à Cornel Todea ; le Prix spécial pour le théâtre de marionnettes à Ella Conovici ; le Prix spécial pour le théâtre de revue à Mircea Crisan ; le Prix spécial pour le cirque à Gabriel Mosoianu ; le Prix spécial pour chorégraphie à Razvan Mazilu.
La pièce "Complexul Romania" (Le Complexe Roumanie) de Mihaela Michaïlov a reçu le Prix pour la meilleure pièce roumaine de l’année. Le prix lui a été remis par le prince Jean d’Orléans, au nom de la Maison royale de Roumanie. Le projet "La meilleure pièce roumaine de l’année", est soutenu depuis plusieurs années par la fondation "Princesse Margareta de Roumanie", se trouvant actuellement sous le patronage de la Maison royale de Roumanie.
Le Prix spécial du président de l’UNITER a été attribué au metteur en scène Catalin Naum et le Prix Mecena à Carmen Palade Adamescu pour son soutien à l’événement théâtral.
Les nominés de la catégorie Critique théâtrale ont refusé les prix.
Le gala de l’UNITER a été inscrit cette année dans le cadre du programme "Sibiu, capitale européenne de la Culture".
[source : Rompres]