’’Ces deux dernières années, les deux politiques ne sont pas entrées en conflit, mais, à présent, la politique monétaire est devenue trop restrictive, alors que la politique fiscale est trop relâchée’’, a également dit M. Ansola, qui voit trois possibles effets dans ce cas : la baisse des investissements en capital fixe, l’appréciation du leu qui, outre l’effet positif d’apaiser les prix des biens importés, affecterait la balance des paiements, en portant atteinte aux exportateurs. Le dernier effet important pourrait être dans le domaine financier, vu que la hausse de la différence entre le leu et d’autres monnaies pourrait amener les investisseurs à s’orienter vers d’autres monnaies étrangères’’.
Le marché roumain du détail attirera les prochaines années des investissements de plusieurs milliards d’euros dans des centres commerciaux, écrit le journal Ziarul financiar, qui ajoute que la monnaie nationale a continué de se déprécier par rapport à l’euro, atteignant un autre niveau minimum de l’année, 3,4615 lei/euro.
’Le montant des dettes irrécupérables s’élève à près de 4 milliards de lei !’, écrit Adevarul, qui relève que les dettes des compagnies de Roumanie envers l’État ont à présent un poids de 2,9 % du Produit intérieur brut (PIB), contre 4,6 % du PIB en 2006. A celles-ci s’ajoutent des dettes de plus de 1,12 milliard d’euros, que l’État ne pourra jamais récupérer.
[Roumanie.com]