Née en 1942 à Târgu Ocna, Gabriela Adamesteanu vit aujourd’hui à Bucarest.
Mais ces deux lieux ne disent rien d’elle : elle n’omet
jamais de rappeler l’importance de son père, prêtre
dans la plaine danubienne, né dans une famille
d’intellectuels où l’on était passionné d’histoire et de
généalogie.
L’écrivain aime aussi évoquer une grand-mère
" probablement " bulgare, prénommée Ivana.
Gabriela Adamesteanu débute en littérature avec dix
années de retard sur ses collègues de génération, en
raison d’un dégoût tenace pour une certaine
littérature, asservie au réalisme-socialiste.
Romancière dans l’âme, Gabriela Adamesteanu est
saluée par ses pairs dès la publication de son premier
roman, en 1975 : Drumul egal al fiecarei zile (La
Monotonie de chaque jour, roman, trad. litt.).
Le roman intitulé Une matinée perdue reçoit le prix de l’Union des écrivains en
1985. Dans le contexte du durcissement de la dictature, Une matinée perdue
devient, dans la mise en scène de Catalina Buzoianu en 1987, un spectacle
scénique incendiaire, sorte de " matinée perdue de la Roumanie ".
Entre 1991 et 2005, Gabriela Adamesteanu est presque entièrement absorbée par
son activité de commentatrice politique et rédactrice en chef de l’hebdomadaire
du Groupe pour le dialogue social, 22. Amoureuse de la langue française, Gabriela
Adamesteanu est également la traductrice d’Hector Bianchiotti et de Maupassant.
Gabriela ADAMESTEANU parle couramment le français.
OEUVRES PUBLIEES EN FRANà‡AIS
- Le Retour du fugitif, traduit par Alain Paruit, in Douze écrivains roumains, Les Belles
Étrangères, éd. L’Inventaire, 2005.
- Une matinée perdue, traduit par Alain Paruit, éd. Gallimard, 2005.
- Rue Coriolan, traduit par Alain Paruit in revue de la Maison des Ecrivains Etrangers et des Traducteurs n° 6, " New Delhi / Bucarest ", 2002.
Texte et photo : Laure Hinckel
Belles Etrangères
–
Le dossier "Belles Etrangères"
[Roumanie.com]