Née en 1955 en Transylvanie, Marta Petreu, docteur en
philosophie de l’université de Bucarest, vit à Cluj où
elle enseigne aujourd’hui à l’université.
Poète et essayiste prolixe, elle est également une des
animatrices de la vie culturelle roumaine, en tant que
rédactrice en chef de la revue littéraire Apostrof.
Elle est lauréate de plusieurs prix nationaux et
internationaux.
L’imaginaire poétique de Marta Petreu est
profondément marqué par les conflits religieux qui ont
éclaté au sein même de sa famille. Son père, un
" paysan à la stature élevée, aux yeux bleus dont
personne n’a hérité ", adhère en 1945 à un culte néo-protestant.
S’ensuivent des désaccords violents. Pleine
d’une tension viscérale, la poésie de Marta Petreu est,
de son aveu même, " une poésie noire, dure, extrême et violente, dirigée contre moi-même ; c’est une poésie de la vaine tentative de dialoguer avec Dieu ".
La poésie de Marta Petreu recherche le dépassement du corps, synonyme de douleur et d’imperfection.
OEUVRES PUBLIEES EN FRANà‡AIS
- Poèmes, traduit par Ed Pastenague, in Douze écrivains roumains, Les Belles Etrangères,
éd. L’Inventaire, 2005.
- Poèmes sans vergogne, traduit par Alain Paruit, Odile Serre et Ed Pastenague, éd. Le
Temps qu’il fait, 2005.
- Comme dans un dessin de Escher, anthologie, éd. Phi & Ecrits des Forges, 2002.
- Rapport sur les moulins de la nuit in Revue Europe, n° 854-855, juin-juillet 2000.
Marta PETREU parle couramment le français.
Texte et photo : Laure Hinckel
Belles Etrangères
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Le dossier "Belles Etrangères"
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