Né en 1947 à Bucarest, dans la famille d’un petit commerçant arménien, Stefan Agopian vit à Bucarest,
qu’il quitte très souvent pour écrire à la campagne.
Il affectionne l’histoire médiévale de la péninsule
balkanique, théâtre d’un de ses romans. L’histoire lui
est apparue, très tôt, comme un refuge contre la
censure communiste. Cependant, c’est à la Faculté de
chimie que le jeune Agopian s’inscrit...
Ses futurs personnages d’alchimistes et de médecins
médiévaux doivent beaucoup à ces études scientifiques
interrompues en 1968, lorsque l’étudiant est renvoyé
en raison de ses trop nombreuses absences...
Son premier roman, intitulé Ziua Mâniei (Le Jour de la
colère), paraît en 1978, après huit années d’attente
dans les tiroirs d’une maison d’édition. Suivent Tache de catifea (Tacké le velours)
en 1981, puis Tobit en 1983, Manualul întâmplarilor (Le Manuel des événements)
en 1984, Sara en 1987 et àŽnsemnari din Sodoma (Souvenirs de Sodome) en 1993.
Les lecteurs roumains assurent un succès immédiat à la prose de Stefan Agopian, remarquable par son originalité et la saveur de son langage.
En Stefan Agopian s’exprime une des sources vives de l’héritage culturel roumain :
à la fois balkanique et turco-bizantin. Après 1989, l’écrivain commence à écrire
pour la presse. Il est aujourd’hui rédacteur de Academia Catavencu (journal satirique).
OEUVRES PUBLIEES EN FRANà‡AIS
- Mort en Morée, extrait du volume Fric, traduit par Paola Bentz-Fauci, in Douze écrivains
roumains, Les Belles Étrangères, éd. L’Inventaire, 2005.
- Mourir pour la patrie, traduit par Odile Serre in revue de la Maison des Écrivains
Étrangers et des Traducteurs n° 6, " New Delhi / Bucarest ", 2002.
Texte et photo : Laure Hinckel
Belles Etrangères
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