L’écrivain français Pascal Bruckner a participé, à Bucarest, au lancement de la traduction roumaine de son dernier roman, L’amour du prochain, paru chez les Editions Trei.
Il y a eu, en fait, trois lancements : un, à l’Institut Français, dont l’espace s’est avèré trop petit par rapport au nombre de lecteurs qui sont venus pour rencontrer l’écrivain ; un, dans une librairie, et le dernier, chez Carrefour Orhideea.
Présent à la réunion de l’Institut Français, le traducteur Vasile Zincenco a parlé des difficultés du texte qui, par son style et par le contenu d’idées, est mis a l’abri de toute accusation de pornographie.
Pascal Bruckner a surpris l’audience en affirmant que tous les auteurs roumains qu’il connaît sont morts (il s’agissait de Ionesco, Cioran et Eliade). Quand il a demandé à ses hôtes un nom de jeune écrivain roumain pour le recommander en France, on lui avait proposé, selon ses dires, " un nom bizarre, qui sonnait comme Mick Jagger " (il s’agissait, en fait, de Mircea Cartarescu, déjà traduit, d’ailleurs, en français).
Le roman lancé par Trei (Trois) est le onzième titre de Bruckner paru en Roumanie. [S.G.]
[Roumanie.com]