Bucarest, 17 oct /Rompres/ - Un parc ou espace vert prévu dans un plan d’urbanisme ne pourra plus être utilisé comme terrain pour développer des projets immobiliers, quel qu’en soit le régime juridique, selon une Ordonnance d’Urgence approuvée mercredi par le Gouvernement, a annoncé le ministre de l’Environnement de Roumanie, Attila Korodi.
L’Ordonnance modifie et complète l’OUG no 195/2005 sur la protection de l’environnement, approuvée par la loi no 265/2006.
’’L’Ordonnance d’Urgence met un terme à un long débat qui porte sur le changement de la destination des espaces verts en Roumanie. La modification apportée élimine toute possibilité de changer la destination de ces esapces’’, a dit Attila Korodi.
Selon le texte de loi cité, les actes administratifs ou juridiques émis ou conclus sans respecter ces dispositions sont frappés de nullité absolue, a précisé le ministre de l’Environnement.
’’Aucun espace vert ne peut être modifié et on ne peut y élever des construction’’, a soutenu M. Korodi.
Les autorités publiques ont le devoir de ne pas changer la destination des terrains aménagés comme des espaces verts et/ou prévus comme tels dans les documentations d’urbanisme, de ne pas en réduire leurs superficies et de ne pas les délocaliser.
’’Toute localité confrontée au problème des constructions bâties sur les espaces verts doit trouver des solutions alternatives. Si les espaces verts sont restreints, nous aurons un paradis des bétons et non pas des habitats’’, a mis en garde M. Korodi.
Il a exprimé l’espoir que de cette façon on ne pourra pas démarrer le projet immobilier y compris dans le Parc Bordei de la Capitale, projet prévu par ceux qui revendiquent cet espace. Selon Attila Korodi, probablement, à la suite de certaines actions en justice, dans le cas de certains espaces verts ou parcs il faudra payer des compensations aux propriétaires, afin de garder le statut initial de ces terrains.
[Roumanie.com]