Les syndicats sont inquiets des coûts que la Roumanie doit supporter en vue de son adhésion à l’Union Européenne, notamment ceux concernant l’alignement sur la législation européenne en matière d’environnement. Fin novembre 2004, les autorités de Bucarest ont clôturé deux chapitres - "Environnement" et "Divers" - et ont négocié d’autres périodes de transition pour le chapitre "Impôts". En ce qui concerne l’environnement, la Roumanie a obtenu six périodes de transition, entre 1 et 12 ans, pour les directives de la gestion des déchets, la pollution industrielle, l’épuration de l’eau usée et la qualité de l’eau potable.
Le leader du Bloc National Syndical, Dumitru Costin, a attiré l’attention sur les coûts extrêmement élevés du chapitre concernant l’environnement : "Selon les estimations de la Banque Mondiale, les coûts pour la période 2004-2024 seront de 29,5 milliards d’euros. Une partie importante en sera supportée par le budget de l’état, un pourcent de 29% sera couvert par des fonds communautaires, mais ce sont les agents économiques qui supporteront la partie la plus lourde : 35,7%."
Dumitru Costin pense que cinq secteurs industriels seront sérieusement affectés par les obligations regardant l’environnement : le secteur énergétique, minier, chimique et pétrochimique, sidérurgique et le secteur des matériaux de construction.
[Roumanie.com]